Perceval manque à l’appel

Autant dire que cela part dans tous les sens, avec des références au monde politique actuel, à l’écologie, à MeToo mais aussi aux films d’horreur (araignée géante, magie noire, éclairs la nuit…) ou au Seigneur des anneaux (un nécromancien, un régicide venu d’Orcanie). Le tout agrémenté d’une grosse dose de cynisme et d’ironie, marque de fabrique de la saga.

Le romantisme et la psychologie du premier opus cèdent le pas à l’action, Perceval brille par ses… évocations, tandis que Christian Clavier, Alain Chabat, Guillaume Gallienne ou Clovis Cornillac sont, eux, bel et bien de retour pour apporter des touches de sarcasmes ou d’absurdité. C’est souvent drôle, mais aussi ponctué de quelques séquences dont on ne comprend pas l’utilité… tant qu’on n’a pas vu la seconde partie de ce deuxième volet. C’est frustrant de rester sur sa faim.

"Kaamelott: Deuxième volet (partie 1)" de et avec Alexandre Astier. ©BelgaKaamelott, deuxième volet (partie 1)

Comédie Scénario, réalisation, musique et montage Alexandre Astier Photographie Jean-Marie Dreujou Avec Christian Clavier, Alain Chabat, Guillaume Gallienne, Clovis Cornillac. 2 h 19