La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) bouleverse la vie d’environ 1,5 million de Français.
ANDOR BUJDOSO / NDABCREATIVITY – stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE – Un dispositif sous-rétinien développé en France permet à des patients atteints par la forme «sèche» de la dégénérescence maculaire liée à l’âge de retrouver une vision centrale fonctionnelle. Un espoir pour une maladie jusqu’ici incurable.

Une tache sombre au centre du regard, des visages qui s’effacent, les lignes d’un livre qui se brouillent. La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) bouleverse la vie d’environ 1,5 million de Français. Elle détruit la macula, cette petite zone de la rétine qui permet d’avoir la vision diurne la plus précise. En 2006, une innovation thérapeutique a permis de soigner efficacement la forme néovasculaire, dite « humide » de la DMLA. Dans sa forme « sèche » ou atrophique, qui représente près de 50 % des cas, aucune thérapie n’existait jusqu’ici.

Mais un implant sous-rétinien développé par plusieurs équipes cliniques françaises et l’Institut de la vision (Inserm, CNRS, Sorbonne Université) en collaboration avec la start-up française Pixium Vision pourrait changer la donne. Publiée lundi dans le New England Journal of Medicine, une étude internationale montre que ce dispositif baptisé Prima a permis à plus de 80 % des patients inclus de retrouver une vision centrale fonctionnelle

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 82% à découvrir.

Le Figaro

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous