Pourquoi alors que selon elle, elle en voulait à son ex ce 14 octobre suite aux séries de SMS qu’ils ont échangé notamment, elle s’en est pris à Lola Daviet. 

« La première personne que j’ai croisée en sortant (de la résidence rue Manin dans le 19e arrondissement) c’était elle (Lola) », déclare Dahbia Benkired. 

« Je suis pas sûre Mme Benkired, je pense que vous avez croisée d’autre personne avant elle, mais pas des enfants », note le président. 

« Oui j’ai croisé une dame avec une poussette. Mais Lola était beaucoup plus faite pour moi », commente l’accusée. 

« Vous nous dites maintenant que c’est pas Fatah A. (entendu ce matin), qui a créé tout ça mais que c’est à cause de la relation toxique, des messages avec lui le 14, que vous avez fait ça », reprend le président. 

« Et de ce qu’il me faisait subir, ajoute l’accusée. « Il me demandait de prendre une douche, il me demandait des fellations à en vomir », décrit-elle. 

« Pourquoi vous y retourniez », s’étonne le magistrat. 

« Parce que je l’aime », répond l’accusée.

« Vous l’aimez tellement que vous vouliez le tuer », demande le président. 

« Pas le tuer, mais lui faire du mal », commente l’accusée. 

« Quand vous sortez de la résidence, vous partez pour lui faire du mal? », relance le magistrat. 

« On va pas dire que j’étais dans mon état normal », relève l’accusée. 

« Les insultes dans les messages vous blessent… », poursuit le président. 

« Oui, ça me met en colère, très en colère », confirme l’accusée dans le box. 

« Vous nous dites cet après-midi qu’il est responsable de ce que vous avez fait à Lola? », résume le président. 

« Oui », répond l’accusée. 

Puis elle ajoute : « Je me sens beaucoup plus en sécurité en prison que lorsque que j’étais avec lui ».