L’ancien président Nicolas Sarkozy est arrivé en prison ce mardi 21 octobre, près d’un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le procès libyen.
Deux officiers de sécurité ont accompagné mardi l’ancien président Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé et ont été installés dans une cellule voisine, a appris l’AFP de trois sources proches du dossier, qui confirmaient une information de TF1-LCI.
Sollicité par l’AFP, le ministère de la Justice a renvoyé vers l’Intérieur, qui n’a pas commenté. «Il n’est pas question de prendre le moindre risque concernant la sécurité d’un ancien président», a expliqué une des trois sources, sans plus de détail.
«Minimum de trois semaines»
L’entourage de Nicolas Sarkozy n’a pas fait de commentaire: «L’évaluation de la menace relève de la compétence exclusive du ministère de l’Intérieur. Sur le sujet particulièrement sensible de la sécurité de l’ancien président de la République, vous comprendrez qu’on ne puisse rien dire de plus».
L’ancien président Nicolas Sarkozy est arrivé en prison ce mardi 21 octobre, près d’un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite dans l’histoire de la République.
«Il y est pour un minimum de trois semaines ou d’un mois» comme il a déposé une demande de mise en liberté, a dit son avocat Christophe Ingrain devant les portes de la prison parisienne de la Santé, après y avoir laissé son client. La cour d’appel de Paris a deux mois pour statuer sur cette demande de mise en liberté, déposée immédiatement après l’incarcération.