ENTRETIEN EXCLUSIF – En retrait depuis l’annonce du nouveau gouvernement, le patron des Républicains sort du silence et dénonce les concessions à la gauche tout en jugeant qu’un retour aux urnes devient inéluctable.
LE FIGARO. – Nicolas Sarkozy a été incarcéré ce mardi . Quand lui avez-vous parlé pour la dernière fois ?
BRUNO RETAILLEAU – Je l’ai appelé lundi. Il est d’une résistance incroyable et sa combativité force l’admiration. Dans cette affaire, il y a un décalage particulièrement troublant entre l’absence avérée de financement illégal de sa campagne et la lourdeur de la peine prononcée. En outre, l’exécution provisoire vient ici dissoudre le principe de présomption d’innocence alors qu’il n’y a ni risque de fuite ni risque de trouble à l’ordre public. C’est cela qui choque de nombreux Français, au-delà de nos militants.
Comment observez-vous le débat budgétaire qui s’engage à l’Assemblée ?
Je veux être très clair : en l’état, le projet de budget de l’exécutif est invotable par la droite, car le gouvernement veut faire payer aux Français les délires et les vieilles lunes socialistes pour s’acheter du temps ! Si les choses devaient en rester là, Les Républicains (LR) voteraient…
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