À dix jours de l’adoption d’une nouvelle résolution par le Conseil de sécurité des Nations unies sur la question du Sahara, le Royaume-Uni a dépêché à Alger son secrétaire d’État aux Affaires étrangères, chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Hamish Falconer. Ce mardi 21 octobre, le responsable britannique a remis une lettre de la nouvelle cheffe de la diplomatie britannique, Yvette Cooper, en fonction depuis le 5 septembre 2025, à son homologue algérien Ahmed Attaf.

Selon un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, les discussions ont porté sur «des questions d’actualité inscrites à l’ordre du jour du Conseil de sécurité des Nations unies». Le dossier du Sahara occidental, crucial pour Alger, a naturellement été au cœur des échanges.

Le Royaume-Uni s’est rallié aux efforts des États-Unis et de la France pour soutenir une résolution du Conseil de sécurité en faveur du plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007, visant à résoudre le différend autour du Sahara occidental.

Au-delà de cette question, Londres cherche également à s’assurer une part du marché algérien, à l’instar des États-Unis, notamment dans les secteurs des hydrocarbures, des énergies renouvelables et de l’agriculture. Ces sujets ont été abordés lors de la rencontre entre Hamish Falconer et la secrétaire d’État au ministère des Affaires étrangères, chargée des questions africaines, Mme Salma Mansouri, le même jour à Alger.

Pour rappel, le gouvernement algérien avait signé en mars dernier à Londres, en marge du Salon de l’industrie agroalimentaire et des boissons (IFE 2025), des accords et mémorandums d’entente avec des entreprises britanniques pour un montant d’un milliard de dollars.