Le député La France Insoumise Louis Boyard accusé d’insincérité. Sur les réseaux sociaux, des comptes liés à la mouvance réactionnaire et conspirationniste accusent l’élu d’avoir retiré sa montre avant un passage sur BFMTV le 16 octobre à l’Assemblée nationale, rapporte le HuffPost. Ces comptes l’accusent de ne pas assumer de porter un objet supposément luxueux.
L’extrait vidéo a été relayé de nombreuses fois, notamment par des responsables politiques. A l’international, le président argentin Javier Milei, proche du président américain Donald Trump, a critiqué sur le réseau social X « l’hypocrisie de la gauche ». En France, l’ancien candidat à l’élection présidentielle François Asselineau a évoqué une montre qui, « selon certains », serait « une Rolex de quelques milliers d’euros ».
Démenti de l’élu, qui dénonce une « désinformation »
Le député LFI a publié mardi une vidéo sur X, démentant posséder une montre d’une grande valeur. Il y affirme que l’objet coûte « 295 euros » et lui a été « offert par des amis pour (s) es 25 ans ». Il explique ensuite : « Avant les interviews ou les plateaux, comme je parle avec mes mains, je peux cogner sur des tables ou autres, j’ai pris l’habitude de l’enlever. » Il parle d’une campagne de dénigrement provenant de « réseaux de désinformation ».
Il s’agirait de « réseaux d’extrême droite, les réseaux Bolloré, les réseaux Pierre-Édouard Stérin », « eux-mêmes liés aux réseaux Javier Milei » et « réseaux de Donald Trump […] qui sont des gouvernements qui utilisent la désinformation comme stratégie dans leurs pays », selon lui.
En septembre dernier, Louis Boyard a reçu la visite d’un officier de police judiciaire et de deux policiers à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), accusé de ne pas avoir fourni un justificatif concernant le remboursement de prêts lors de sa campagne de 2022.
D’après l’entourage de l’élu, la situation a été régularisée depuis, mais la visite des forces de l’ordre a du mal à passer. Dans la vidéo de ce mardi, l’élu LFI revient sur cet événement, affirmant que « ces mêmes réseaux de désinformation faisaient croire qu’il y avait un problème dans mes comptes de campagne, alors qu’ils ont tous été validés ».