En voulant tuer un cafard, une Sud-Coréenne a mis le feu à son immeuble (photo d’illustration).

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En voulant tuer un cafard, une Sud-Coréenne a mis le feu à son immeuble (photo d’illustration).

INTERNATIONAL – Un briquet et un spray inflammable. C’est la méthode imprudente qu’a choisie une femme vivant à Osan, en Corée du Sud, pour tuer un cafard qui s’était introduit dans son appartement. D’après cette dernière, le lance-flammes improvisé qu’elle a appris à fabriquer sur YouTube avait déjà fonctionné auparavant – sauf que ce lundi 20 octobre, comme l’explique la BBC, il a mis le feu au logement.

Selon les informations du Straits Times, un quotidien singapourien, l’incendie a démarré au deuxième étage vers 5 h 30 heure locale et s’est rapidement propagé dans l’immeuble abritant à la fois des appartements et des commerces. Les habitants ont alors commencé à évacuer, mais un couple vivant au cinquième et dernier étage avec leur bébé de deux mois s’est retrouvé piégé par les flammes.

D’après la police, la famille n’a pas pu sortir par les escaliers car la fumée y était trop épaisse. Contraint de passer par leur fenêtre, le couple a tout d’abord mis le bébé en sécurité en le tendant à un voisin, avant de tenter d’évacuer. La BBC indique que le mari a pu sortir du logement, mais que sa femme est tombée par la fenêtre en essayant d’échapper à l’incendie.

Transportée à l’hôpital, elle y est décédée quelques heures plus tard. Huit autres habitants de l’immeuble ont quant à eux été pris en charge pour inhalation de fumée. Selon des médias locaux, les autorités vont exiger l’émission d’un mandat d’arrêt visant la voisine ayant causé l’incendie avec son lance-flammes improvisé. The Straits Times précise que cette dernière pourrait entre autres être poursuivie pour homicide involontaire.

Ce n’est pas la première fois que cette technique dangereuse pour tuer des insectes nuisibles tourne à la catastrophe. En 2018, la chaîne australienne ABC racontait qu’un homme s’était blessé et avait fait exploser sa cuisine en tentant de brûler des cafards avec un insecticide, malgré les avertissements sur l’étiquette indiquant que ces sprays sont très inflammables.