Posted On 22 octobre 2025
Les occupants de la Bobine, qui se sont installés illégalement dans les locaux depuis plus d’un mois, se voient désormais proposer par la ville d’occuper… d’autres locaux municipaux, la salle Rouge, quartier Berriat. La gauche radicale continue de vivre sur le dos de tous les contribuables grenoblois par décision des élus Verts/LFI qui mettent la municipalité au service d’un seul camp.
UN LIEU EMBLÉMATIQUE QUI REJOINT L’HÉCATOMBE CULTURELLE
Les locaux propriété de la ville étaient d’abord restés vides depuis la fermeture en juin de ce lieu culturel emblématique, après 27 ans d’existence. Malgré un plan de redressement et des appels à l’aide depuis des mois, la Bobine n’a pas réussi à sortir la tête de l’eau.
Rejoignant la liste des hécatombes culturelles dans le Grenoble de Piolle, avec les cas récents du Printemps du Livre, de la Fabrique Opéra ou du festival Holocène qui ont dû mettre fin à leurs activités en grande partie par manque de soutien municipal malgré leur large impact.
L’EXTRÊME-GAUCHE PREND POSSESSION DE LA BOBINE
Après la manifestation « bloquons tout » du 10 septembre dernier, complètement prise en main par l’extrême-gauche à Grenoble, une centaine de manifestants avaient ensuite décidé d’occuper le lieu vide. Justifiant cette occupation avec leur champ lexical habituel : « nous voulons réaffirmer la nécessité de reprendre du pouvoir et de l’autonomie sur nos vies face à la bourgeoisie et aux politiciens. La casse sociale mise en œuvre par leurs politiques d’austérité n’a que trop duré » (DL du 18/09/25).
La Bobine « libérée et autogérée » mais dans des locaux municipaux, avec l’aval des « politiciens » Verts/LFI
LES VERTS/LFI SOUTIENNENT L’OCCUPATION
Loin de condamner la confiscation de locaux municipaux au profit d’un camp politique, la municipalité Piolle qui en est bien sûr très proche idéologiquement les avait simplement appelé à ne pas dégrader les lieux, ne manquant pas de rappeler son soutien au mouvement social et sa volonté de dialogue avec les occupants. L’élu au logement, Nicolas Béron-Perez (PCF), avait lui pris encore moins de pincettes en affichant un soutien clair et net, comme l’avait révélé Place Gre’net.
UN NOUVEAU SQUAT D’EXT-GAUCHE À GRENOBLE
Depuis plus d’un mois, la Bobine est donc devenu un nouveau squat sur le dos du contribuable grenoblois. Comme la villa Kaminiski, rue des alliés, édifice classé patrimoine remarquable, propriété de la ville, squattée et défigurée par l’extrême-gauche libertaire depuis des années. Comme le 38 d’Alembert, base arrière d’organisation de toutes les « luttes », des mouvances les plus dures de cette ultra-gauche qui légitime y compris les pires violences comme moyen.
LA MUNICIPALITÉ PIOLLE CONTRACTUALISE AVEC LES SQUATTEURS
Dans le cas du 38 d’Alembert, la municipalité a poussé la complaisance avec ceux que Piolle considère comme sa famille politique jusqu’à contracter avec une association fantoche créée pour l’occasion, pour accorder aux squatteurs la jouissance des lieux moyennent un bail emphytéotique de 40 ans… qui leur garantit l’occupation de ces 800m2 pour un peu plus de 300 euros par mois ! Un montant évidemment ridicule.
Le 38 d’Alembert est squatté par la même « clientèle » d’ultra-gauche que la Bobine occupée
LE BAIL ATTAQUÉ EN 2022 MAIS LA JUSTICE TRAINE
Du copinage politique pur et simple sur le dos du contribuable grenoblois qui supporte le manque à gagner pour la ville. Brigitte Boer, conseillère municipale d’opposition avec Alain Carignon, et Clément Chappet, animateur du collectif Réconcilier Grenoble, ont attaqué le bail consenti par la Mairie devant le tribunal en 2022. 3 ans après, toujours aucune nouvelle du dossier, la justice grenobloise semblant toujours aussi peu pressée de se pencher sur les affaires qui concernent la ville.
UN REPRENEUR POUR LA BOBINE FUSTIGÉ PAR LES OCCUPANTS
À la Bobine, les Piollistes veulent désormais laisser s’installer l’opérateur choisi par le tribunal de commerce pour reprendre les lieux. Il s’agit d’un projet de tiers-lieu un peu flou porté par « l’autre scène », une structure qui n’avait pas réussi à s’implanter à Annecy et va essayer à Grenoble. Un repreneur vertement accueilli par les militants occupants qui l’attaquent avec virulence sur les réseaux sociaux, loin d’avoir envie de quitter les lieux.


Les aimables commentaires des occupants de la Bobine, qui considèrent que ces lieux propriété de la ville leur appartiennent désormais, sous les publications des repreneurs désignés par le tribunal
LES PIOLLISTES PROPOSENT AUX SQUATTEURS UNE AUTRE SALLE MUNICIPALE !
Non pas siffler la fin de la récréation et demander l’expulsion des occupants de ces locaux en leur rappelant qu’ils sont propriété de la collectivité, la municipalité Piolle a décidé… de leur proposer de déménager dans une autre salle municipale ! Le communiqué officiel entérine la soumission des Verts/LFI aux squatteurs : « fidèle au dialogue apaisé qu’elle a toujours maintenu avec les occupants, la Ville a proposé aux occupants d’accéder de manière gratuite à la Salle rouge dans le secteur 1, afin qu’ils puissent continuer d’accompagner le mouvement social à Grenoble ».
LA VILLE PRIVATISÉE PAR L’EXTRÊME-GAUCHE
Voilà la conception qu’ont les Verts/LFI de la gestion municipale. Ils confisquent la ville et ses moyens pour « accompagner le mouvement social », donc la mette au service de leur propre cause politique. Que n’entendrait-on si une municipalité de droite privatisait les moyens de la ville en offrant des locaux « de manière gratuite » à des mouvements politique de son propre bord, et le revendiquait même publiquement ?
LE COPINAGE S’ACCÉLÈRE
À 4 mois des élections municipales, il faut voir là une accélération du copinage des Piollistes. Affaibli par la frange LFI qui surjoue la radicalité à sa gauche, le camp Piolle/Ruffin aux abois tente de se ménager les nervis de l’extrême-gauche la plus radicale en leur concédant tous les cadeaux possibles. Heureusement, les Grenoblois ont toutes les clés pour mettre fin à cette confiscation de la ville aux fins d’un seul camp politique en votant bien en mars prochain.