Laurence Boccolini, l’animatrice au franc-parler légendaire, a levé le voile sur les coulisses de la télévision. Invitée dans Le Jet de Luxe de Jordan De Luxe, elle a dévoilé sans détour le montant de sa rémunération pour avoir présenté l’Eurovision aux côtés de Stéphane Bern. Un chiffre qui surprend, mais qui reflète la réalité souvent ingrate du petit écran.

Pour trois jours de travail intense pour le concours, diffusé par France Télévisions, l’animatrice a touché 6.000 euros. « Vous y restez trois jours, et en facture, c’est 6.000 euros », a-t-elle expliqué, minimisant l’idée d’un « jackpot ». Ce cachet n’était pas, selon ses propres mots, le plus avantageux parmi les émissions qu’elle a animées pour le groupe public, soulignant le volume de préparation et d’efforts requis pour un événement d’une telle envergure.

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J’accepteSes désillusions avec France Télévisions

Ce déballage financier s’inscrit dans un entretien plus large où l’animatrice de 61 ans a évoqué ses désillusions avec le service public. Récemment évincée de l’émission Les Enfants de la télé sur France 2, un départ qu’elle a qualifié de « brutal » et « regretté », Laurence Boccolini n’a pas mâché ses mots. Elle a raconté comment, après avoir bouclé sa saison, elle s’est heurtée à un silence radio pour la signature de son nouveau contrat.

Pire : c’est par un SMS tardif, en plein été, que Faustine Bollaert, sa remplaçante, l’a informée de la nouvelle. « Elle ne m’a même pas appelée, juste envoyé un SMS […] en me disant qu’elle était désolée et qu’elle ne savait pas que je n’avais plus rien. Elle m’a assurée de  »sa sororité ». Franchement, il faut arrêter avec ce mot-là », a-t-elle lancé, visiblement agacée.

Laurence Boccolini a officialisé son départ de France Télévisions dans un communiqué transmis à l’AFP : « Je prends à regret la décision de quitter France TV. Je ne le fais pas de gaieté de cœur », écrivait-elle. Elle explique avoir refusé les conditions imposées par la chaîne, notamment une clause d’exclusivité et la modification de certains propos tenus dans cet entretien avec Jordan De Luxe.