Jusqu’à présent, il était le directeur innovation et expert intelligence artificielle au sein du pôle de compétitivité Minalogic. Depuis le 21 octobre, il est le nouveau directeur du MIAI cluster, l’institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle de Grenoble. Philippe Wieczorek succède à Eric Gaussier qui a occupé ce poste durant sept ans.

Philippe Wieczorek est le nouveau directeur de l’institut interdisciplinaire de l’intelligence artificielle de Grenoble © Emilie Wieczorek – Philippe Wieczorek est le nouveau directeur du MIAI Cluster de Grenoble.

Sous l’impulsion de son nouveau directeur, le MIAI Cluster entend « renforcer encore ses liens avec le monde socio-économique, consolider ses partenariats industriels et développer ses actions de médiation et de sensibilisation du grand public aux enjeux de l’intelligence artificielle ».

Diplômé de l’INSA de Lyon (ingénieur en informatique) et titulaire d’un Master of Science de l’Université McGill de Montréal, Philippe Wieczorek a débuté sa carrière dans des start-ups technologiques, il a dirigé des équipes internationales de R&D chez Capgemini, puis chez HP, où il a exercé des fonctions de direction dans le développement de produits innovants avant de devenir secrétaire général du comité de direction des sites internationaux d’HP en France.

MIAI Cluster de Grenoble : un budget de 212 millions d’euros depuis 2019

Il rejoint Minalogic en 2012, où il occupe successivement les fonctions de directeur logiciel, puis de directeur innovation. Expert reconnu en intelligence artificielle, il accompagne depuis plus d’une décennie 30 à 40 start-ups régionales chaque année au CES de Las Vegas, en tant que seul juge non américain des CES Innovation Awards.

Porté par l’Université Grenoble Alpes, l’institut MIAI a été créé en 2019 et a obtenu le label Cluster IA en mai 2024. Son budget s’élève à 212 millions d’euros depuis 2019 en incluant les subventions de l’Agence nationale de la recherche, les apports des partenaires industriels et les apports des partenaires académiques. 17 start-up ont été créées, plus de 6 000 étudiants formés et plus de 1 850 publications réalisées depuis 2019.