Le jeune Boulonnais, étoile montante de la nouvelle chanson française, fait sensation partout où il passe. Après un premier EP prometteur, Sam Sauvage a sorti un deuxième opus en mai 2025 qui marque la naissance de sa véritable identité artistique. Un talent à suivre.

L’actu des régions

Chaque jour, un tour d’horizon des principales infos de toutes les régions.

France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter « L’actu des régions ». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Originaire de Boulogne-sur-Mer, Hugo Brébion, alias Sam Sauvage, est l’une des stars montantes de la scène musicale française. Autodidacte, il apprend la guitare à 15 ans, d’abord en jouant avec ses amis, puis très vite dans les bars et rues de Lille. C’est là que le jeune artiste commence à affiner son style, avant de suivre des études d’ingénieur du son qui lui permettront d’autoproduire son premier EP.

Le pseudonyme « Sam Sauvage » provient d’une anecdote amusante : « Sam » parce qu’il décide à une soirée à 14 ans de ne pas boire d’alcool, « Sauvage » qui illustre son caractère désinvolte et libre, une personnalité qui se manifeste également dans sa musique, et bien sûr, à travers ses chaussettes rouges !

Après un premier EP autoproduit en 2023 intitulé « Prémices », il revient en 2025 avec un deuxième opus éponyme « Sam Sauvage » de six titres, signé chez le label Cinq7. Il y affirme pleinement sa singularité artistique. Ce disque, qu’il considère comme son « vrai » premier projet, est le reflet d’une décennie de musique et d’expériences. N’a-t-on pas là, devant nous, la future révélation masculine 2026 ? Il est en tout cas invité partout : Quotidien, Culturebox, Basique, Taratata…

Hugo grandit à Condette, un petit village situé à huit kilomètres de Boulogne-sur-Mer. Sa mère, institutrice, a été une présence constante dans sa vie, tandis que son père était absent. Très proche de ses grands-parents qui l’ont accompagné tout au long de son enfance, il a vécu une jeunesse riche en découvertes, bercée par la proximité de la mer.

Il consacre à son grand-père une chanson intitulée « Mon Grand-Père à Moi » – à défaut d’avoir un cadeau d’anniversaire à lui offrir – et lui confie combien il est plus qu’un simple aïeul : il représente une figure paternelle et un véritable repère affectif.

Dès son plus jeune âge, Hugo se démarque. Alors que les autres garçons jouent aux voitures et aux Legos, lui s’exprime à travers la poésie. Cette différence façonne son identité. Ce n’est qu’en arrivant à Lille pour ses études supérieures qu’il découvre d’autres créatifs comme lui, et qu’enfin, il cesse de se sentir à part.

Le petit Sam Sauvage déjà repéré par sa maman.

Le petit Sam Sauvage déjà repéré par sa maman.

© Sylvie Brebion

C’est sur Instagram, encouragé par une amie, qu’il se fait véritablement remarquer, grâce à ses clips empreints d’une sincérité rare. Il a aujourd’hui 153.000 abonnés. Rapidement, il attire l’attention des programmateurs. Il est convoité par beaucoup de festivals l’été 2025 : MainSquare Festival, Aux Francofolies de la Rochelle, BAM Festival… Ses chansons provoquent des frissons dès les premières notes, grâce à ses textes poignants de réalisme et un charisme naturel qui touche au cœur. 

Avec la vidéo extraite de son clip « Les gens qui dansent » qui cumule plus d’1,8 million de vues sur Instagram, impossible de ne pas remarquer son style unique et son allure décalée. On se laisse entraîner à danser et même Zaho de Sagazan salue son talent en commentant : « Meilleur son entendu depuis des années ! ». Il a d’ailleurs eu la chance de faire sa première partie à l’Olympia de Paris au début du mois de septembre dernier, un rêve d’enfant devenu réalité pour lui et une fierté pour son grand-père !

Hugo Brébion est un véritable multi-instrumentiste, attention la liste est longue : guitare, harmonica, synthétiseur, saxophone, piano… s’il reste humble sur leur maîtrise, son talent est indéniable, nous le confirmons !

Sam Sauvage décrit son univers musical comme « une chanson française nouvelle », un subtil mélange entre tradition et modernité, entre uniformisme et côté décalé, souvent déglingué. Il est traversé par une dualité forte que l’on retrouve dans son nom de scène, mais cela reflète sa personnalité riche en contrastes. On y retrouve autant d’influences de musique classique que contemporaine, avec des accents new wave, de la pop version années 80 et une forte coloration électro-pop.

Ses influences sont variées, car il se lasse vite et aime explorer des horizons différents. Héritier d’une culture musicale classique transmise par sa mère, qui lui faisait écouter Bashung, Gainsbourg, Léo Ferré ou encore Brel, il mêle ces classiques à des sons contemporains comme Zaho de Sagazan, avec qui il rêve de faire un feat, ou Clara Luciani, avec qui il a partagé la scène lors de la 600ᵉ émission de Taratata.

Sam Sauvage confie également avoir été profondément marqué par Bob Dylan, qu’il a découvert à ses 15 ans sur YouTube et dont il a admiré le génie. 

Sam Sauvage, la nouvelle vague de la chanson française.

Sam Sauvage, la nouvelle vague de la chanson française.

© Hugo Lardenet

Ce qui frappe dès la première écoute, c’est bien sa voix grave et suave, déjà reconnaissable. Côté esthétique, Sam Sauvage a un look qui lui est propre : chemise blanche, cravate, veste serrée, pantalon large, et surtout ses chaussettes rouges dont on a l’anecdote ! Un soir, à la veille d’un concert, il n’avait pas fait sa lessive – classique – et a enfilé une paire de chaussettes rouges par défaut. Résultat : une pluie de compliments. Depuis, il ne les quitte plus !

Ses cheveux en bataille et ses sourcils marqués ne sont pas le fruit du hasard ; il a renoncé à vouloir ressembler aux autres hommes, en préférant assumer pleinement sa chevelure généreuse, à l’image de son esprit créatif.

Le message dans ses chansons n’est pas un discours clair ou manifeste, mais plutôt une intention, un regard porté sur les autres plus que sur lui-même. Sam Sauvage s’intéresse avant tout au rapport aux gens qui l’entourent, qu’il dépeint avec réalisme plutôt qu’avec idéalisation. Il aime saisir le réel, les petites anecdotes du quotidien, les façons de vivre singulières, ce qu’on retrouve particulièrement dans son deuxième EP. Il est un fin observateur, son regard se pose en même temps sur lui-même et les autres. Il cache, derrière sa désinvolture, une plume touchante et douce.

Dans notre live Les Hauts en Scènes, Sam Sauvage interprète « Ali Roule de Nuit », inspiré d’une rencontre authentique lors d’un trajet en taxi parisien. Un soir, Hugo monte pour la première fois dans le taxi d’Ali, sans savoir que cette rencontre donnera naissance à une chanson. Ali le voit d’abord comme un simple passager, mais une conversation s’installe rapidement. Hugo l’écoute alors avec tendresse et nous partage l’histoire d’Ali.

Et de temps en temps maladroit, il joue les psys quand il fait froid, Dans l’coeur des gens qui ont plus la foi, qui voudraient tomber dans ses bras…

Sam Sauvage

Extrait du titre « Ali Roule de Nuit » par Sam Sauvage

Il nous livre également une ode à ceux qui ressentent profondément le monde avec ses hauts et ses bas ; le morceau s’intitule « Les âmes sensibles ». Pour lui, la sensibilité est fluctuante, elle évolue avec la vie, les épreuves et cette chanson traduit cette complexité avec justesse : « C’est pas noir ou blanc, dans le cœur de ces gens vivants. »

durée de la vidéo : 00h26mn53s

Voir la video (26 minutes 53 secondes). 
26 min 53 s

©FRANCE 3 HAUTS-DE-FRANCE

Son titre « Pas bourré » est accompagné d’un clip réalisé par Taïna de Coen et cumule plus de 370.000 vues. 

L’inspiration lui vient d’une scène entendue dans un bus où il voit un garçon crier « J’suis pas bourré ! » à son amie. Ce cri, que Sam reconnaît lui-même avoir déjà poussé, devient le point de départ d’une chanson qui explore les excès, les doutes, les faux-semblants de la jeunesse. Comme l’exprime un fan sur YouTube, alias @franckdiffo3702, cette citation de Pablo Picasso résume parfaitement le message de la musique : « La jeunesse est une période où l’on se déguise, où l’on cherche sa personnalité, c’est une période faite de mensonges sincères. »

Enfin, le dernier titre qu’il nous livre dans notre live est « La Fin du Monde ». Il semble à la première écoute sombre, mais se révèle être un véritable message d’espoir.

Le monde s’écroule sous nos pieds, ça nous empêche pas de danser.

Sam Sauvage

Extrait du titre « La Fin du Monde » par Sam Sauvage

C’est un hommage à la jeunesse, à sa capacité à inventer un nouveau monde, à créer malgré les doutes et les incertitudes de l’actualité.

>> À vos télés : ne manquez pas Les Hauts en Scènes avec Sam Sauvage dans la nuit du mercredi 22 octobre 2025 à partir de 00H05, suivi du concert du groupe lillois Gadianm, programmé au Tourcoing Jazz Festival cette année 2025. 

Ces deux live sont en ligne sur notre plateforme france.tv depuis le 14 octobre dans la catégorie Les Hauts en Scènes

>> Des concerts à venir : 

21 novembre : Centre culturel Paul André Lequimme à Haubourdin

Il sera en concert le 21 novembre 2025 à l'Espace Culturel Lequimme à Haubourdin.

Il sera en concert le 21 novembre 2025 à l’Espace Culturel Lequimme à Haubourdin.

© Centre culturel Paul André Lequimme

27 novembre : Espace Culturel Ferme du Biereau à Louvain-la-Neuve

28 novembre : maison de la culture à Tournai

>> Interview Insta Les Hauts en Scènes : Pourquoi porte-t-il des chaussettes rouges ? De croustillantes révélations dans cette interview ! 

>> Sam Sauvage sur les réseaux

Instagram : @samsauvageoff : https://www.instagram.com/samsauvageoff/

Facebook : https://www.facebook.com/share/16k9Tx73Nq/?mibextid=wwXIfr

YouTube : https://www.youtube.com/@SamSauvage

Restez à l’écoute, de belles découvertes musicales des Hauts-de-France arrivent très vite !