© Shutterstock – – Selon Rover, les Franciliens dépensent entre 960 € et 1 200 € par an pour leur compagnon à quatre pattes, malgré l’inflation.
En Île-de-France, le chien reste le meilleur ami de l’homme… mais pas forcément du porte-monnaie. C’est ce que révèle la nouvelle étude du réseau Rover, qui s’est penchée sur le coût réel de la vie avec un chien dans la région. Si l’adoption reste avant tout une affaire de cœur, elle suppose un budget conséquent : nourriture, soins, toilettage, accessoires… Au total, un propriétaire francilien dépense en moyenne entre 960 et 1 200 euros par an pour son animal.
Dans le classement des races préférées, les chiens croisés dominent sans conteste. Polyvalents, robustes et souvent adoptés en refuge, ils séduisent par leur adaptabilité à la vie urbaine. Leur coût mensuel varie entre 70 et 100 euros. Derrière eux, le Golden Retriever, incarnation du chien familial, s’impose comme un classique indémodable : affectueux et joyeux, il exige toutefois un budget de 90 à 120 euros par mois. Enfin, le Berger australien, apprécié pour son intelligence et son énergie, occupe la troisième place du podium avec un coût estimé entre 70 et 110 euros mensuels.
Des dépenses en hausse, mais un attachement intact
Malgré la hausse du coût de la vie, les Franciliens refusent de rogner sur le bien-être de leur compagnon. Selon Rover, 55 % des propriétaires ont dû adapter leurs habitudes de consommation face à l’inflation, tandis que 56 % affirment avoir sacrifié certaines dépenses personnelles pour leur chien. Certains renoncent à des sorties ou à des loisirs, d’autres diffèrent leurs visites vétérinaires non urgentes.
Mais cet amour n’a pas de prix : 86 % des propriétaires citent l’alimentation comme leur principale dépense, et 74 % constatent une forte hausse de ce poste sur l’année écoulée. Les soins vétérinaires, en augmentation pour près d’un propriétaire sur deux, pèsent aussi lourd dans la balance.
Une question de race, mais surtout de comportement
L’étude souligne que 47 % des propriétaires estiment que la race influe directement sur le coût annuel. Taille, poil, appétit : autant de paramètres qui font grimper la facture. Les races de grande taille consomment davantage, tandis que les chiens à poil long nécessitent un entretien plus régulier. Plus de la moitié des sondés déclarent avoir acheté des produits spécifiques (brosses, alimentation, accessoires) liés à la race de leur animal, quitte à payer plus cher.
Pour 62 % des propriétaires, le choix de la race repose d’abord sur le comportement. Calme, obéissance ou sociabilité : des critères essentiels dans des espaces de vie souvent réduits comme ceux d’Île-de-France. La moitié des propriétaires privilégient aussi les chiens de taille moyenne ou petite, mieux adaptés à la vie en appartement.
Quand le pet-sitting devient un luxe
Même la garde des chiens reflète ces disparités. 59 % des propriétaires franciliens affirment qu’il est important que leur pet-sitter ait déjà une expérience avec la race spécifique de leur chien. Une exigence qui, selon Rover, peut faire grimper le coût des services de garde. La plateforme note par ailleurs une hausse continue des demandes en région parisienne, notamment pour les promenades en semaine et les hébergements de courte durée.
Un attachement indéfectible malgré tout
L’étude révèle enfin un chiffre plus léger mais révélateur : plus de 80 % des propriétaires disent être régulièrement arrêtés dans la rue pour des compliments sur leur chien. Un succès public qui confirme à quel point l’animal est devenu un membre à part entière de la famille.
“Les Franciliens restent fidèles à leur compagnon, même si la vie urbaine et les coûts montants rendent la cohabitation plus exigeante”, souligne un porte-parole de Rover. Une passion qui coûte cher, mais qui, pour la majorité, “vaut chaque euro dépensé”.