Benoît Hamon, président d’ESS France, la mairie de Bordeaux et plusieurs parlementaires, dont le député de Bordeaux Nicolas Thierry, ont saisi le gouvernement du barrage fait par plusieurs ambassades de France en Afrique à la venue à Bordeaux de représentants de délégations de leurs pays.
Simon Barthélémy
Publié le 22 octobre 2025 ·
Imprimé le 22 octobre 2025 à 17h46 ·
3 minutes
Mamie Awou Dieng Lô, l’adjointe au maire en charge de l’économie sociale et solidaire de Dakar, ville organisatrice du dernier forum mondial de l’ESS, et plus de la moitié de la délégation sénégalaise (90 personnes initialement prévue), sont à ce stade empêchés de venir à Bordeaux où le GSEF 2025 commence le 29 octobre prochain. Et leur cas n’est pas isolé :
« Les visas ont été refusés à tout ou partie des délégations du Togo, Côte d’Ivoire, République centrafricaine, République Démocratique du Congo, Sénégal, Guinée et Guinée Bissau », déplore dans un post publié ce mardi 22 octobre Benoît Hamon, président d’ESS France.
« Sans ces délégations africaines officiellement invitées, ce sommet “international” serait largement dépouillé de son sens », s’indigne l’ancien ministre de l’éducation nationale et actuel dirigeant de l’ONG Singha. Il signale avoir « saisi Laurent Nuñez, ministre de l’Intérieur, Roland Lescure, ministre de l’économie, et plusieurs ambassades de France en Afrique sub saharienne de cette situation inédite ».
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