AA / Hamilton, Canada / Merve Aydogan

Les États-Unis ont exhorté mercredi le Conseil de sécurité de l’ONU à soutenir les efforts visant à alléger les sanctions contre la Syrie, estimant qu’une telle mesure est indispensable pour améliorer la situation humanitaire et accompagner la reconstruction post-conflit.

« Nous continuons d’appeler le gouvernement syrien à saisir l’opportunité ouverte par l’annonce historique du président Trump sur l’allègement des sanctions en faveur du peuple syrien », a déclaré l’envoyé américain Mike Waltz devant le Conseil. « Un allègement supplémentaire des sanctions est crucial pour le bien-être de la population syrienne et pour donner une chance au pays. »

Invitant les membres du Conseil à appuyer des ajustements au niveau onusien, Waltz a déclaré : « Nous appelons le Conseil à soutenir les efforts visant à alléger les sanctions de l’ONU contre la Syrie, y compris la levée de celles visant certains responsables syriens inscrits sous la résolution 1267. »

Il a rappelé que la Syrie fait face à « de nombreux défis » après « cinq décennies d’oppression du régime Assad » et a appelé Damas à « renforcer l’unité nationale par l’intégration pacifique de toutes ses composantes ». Il a ajouté que « le gouvernement ne doit tolérer aucun abus ».

L’émissaire américain a également salué la coopération de la Syrie avec l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques, indiquant que les deux parties travaillent à « accélérer l’élimination des derniers éléments du programme chimique d’Assad ».

« Nous saluons les efforts de la Syrie pour resserrer ses liens avec ses voisins », a-t-il poursuivi, citant le soutien de l’Arabie saoudite, du Qatar, de la Türkiye et de la Jordanie.

Waltz a jugé que l’appui extérieur reste essentiel à la reconstruction et a assuré que les États-Unis « continueront de travailler avec la Syrie pour empêcher la résurgence de Daech ».

La guerre civile syrienne a pris fin en décembre dernier lorsque Bachar al-Assad, à la tête du pays depuis près de 25 ans, a fui vers la Russie, mettant un terme au régime baasiste en place depuis 1963.

Depuis l’installation d’un nouveau gouvernement conduit par le président Ahmad al-Charaa, la Syrie a engagé des réformes politiques et économiques, tout en promouvant la cohésion sociale et en élargissant sa coopération avec ses partenaires régionaux et internationaux.

* Traduit de l’anglais par Ayse Betul Akcesme



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