Voilà une candidature de plus pour l’Élysée. La Secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier a en effet annoncé ce mercredi concourir à la succession d’Emmanuel Macron en 2027. « Je suis candidate à l’élection présidentielle », a-t-elle confié au Nouvel Obs.
C’est « un acte d’amour pour la France, parce qu’on ne peut pas aimer son pays et accepter qu’il s’abîme ainsi. Je ne me résous pas à voir la France se déliter, coincée entre le cynisme d’un pouvoir déconnecté et la colère d’un peuple désespéré », dit-elle à l’hebdomadaire.
« Je suis une femme, jeune, écologiste, je viens du bassin minier du Pas-de-Calais, alors je devrais sans doute me battre deux fois plus que d’autres » mais « j’y suis prête », croit Marine Tondelier. Elle ne veut pas « faire de la figuration » dans la course à l’Élysée.
« Je crois aux alliances »
« Je suis candidate à l’élection présidentielle mais je ne suis pas une tête brûlée. Je n’ai jamais cru à l’homme ou à la femme providentielle : je crois aux alliances », continue l’Écologiste dans l’hebdomadaire, faisant référence à l’idée d’une primaire.
Marine Tondelier évoque en effet dans le Nouvel Obs deux étapes sur son parcours pour l’Élysée. D’abord, il lui faut avoir « la confiance des adhérents » de son parti, admet-elle. Et, ensuite, elle doit gagner une « primaire de la gauche et des écologistes ».
L’organisation d’une primaire se fera sur « une ligne de crête », admet-elle. Car, pour l’instant, il n’existe que deux autres candidats pour une primaire à gauche : le député de la Somme François Ruffin et la députée de la Seine-Saint-Denis Clémentine Autain.
Marine Tondelier propose alors à Raphaël Glucksmann et à Jean-Luc Mélenchon d’entrer dans cette primaire, bien qu’ils le refusent depuis des mois, par un débat « où ils veulent, quand ils veulent, dans le format qu’ils veulent ».