DÉCRYPTAGE – Alors qu’un consensus semblait acquis pour autoriser des véhicules hybrides après 2035, Paris et Madrid veulent maintenir le cap défini par Bruxelles.
Partout en Europe, les fermetures d’usines automobiles se multiplient. Faute de ventes suffisantes, les arrêts de production touchent toutes les marques. En 2025, il se vendra sur le Vieux Continent 3 millions de véhicules de moins qu’en 2019. Partout ailleurs dans le monde, les ventes ont pourtant retrouvé leurs niveaux pré-Covid. En Europe les constructeurs automobiles et les équipementiers traversent une crise historique, où la chute de la demande s’ajoute à la concurrence chinoise et au tempo européen de décarbonation, rythmé par des menaces d’amendes.
L’industrie demande donc à Bruxelles de lui accorder un peu de souplesse pour atteindre ses objectifs d’émissions de CO2. Et, en particulier, de revenir sur l’interdiction de la vente de voitures thermiques neuves en 2035. Le sujet animera les discussions des chefs d’État européens qui se retrouvent jeudi en sommet à Bruxelles autour des questions de compétitivité et, par ricochet, de leurs objectifs climatiques.
Les échanges seront d’autant…
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