Par

Rédaction Actu

Publié le

23 oct. 2025 à 7h24

L’Agence de sécurité du médicament (ANSM) a mis (une nouvelle fois) en garde jeudi 23 octobre 2025 contre les injections illégales de toxine botulinique. Plus connue sous le nom de Botox, celle-ci est utilisée pour atténuer temporairement les rides.

Cette alerte fait suite au signalement de nouveaux cas graves de botulisme, une maladie neurologique grave.

Des « injections illégales » et surdosées

Depuis sa dernière alerte émise en février, l’autorité sanitaire rapportait que « trois nouveaux cas graves » ont été signalés en France après des injections illégales de toxine botulinique, « réalisées par des personnes non habilitées ».

Les patients concernés ont présenté « des symptômes sévères de botulisme avec en particulier des difficultés respiratoires nécessitant une hospitalisation en soins intensifs », souligne l’ANSM.

À cette même période, l’autorité de santé avait rapporté l’hospitalisation de huit femmes qui avaient présenté des symptômes sévères de botulisme, principalement liés à un « surdosage » lors d’injections effectuées par « des personnes non qualifiées » dans un centre en région parisienne entre août et septembre 2024.

Une toxine utilisée en médecin esthétique

La toxine botulinique est un médicament qui provoque un relâchement de muscles, utilisé à la fois pour traiter certains troubles musculaires ou neurologiques ainsi qu’en médecine esthétique. Elle peut être mortelle lorsqu’elle est utilisée à des doses non contrôlées, mal administrée ou issue de produits non autorisés.

Réservée à un usage professionnel, la toxine botulique à visée esthétique est disponible en pharmacie ou livrée directement par le fabricant ou son fournisseur officiel à un médecin spécialisé. Elle doit faire l’objet d’une prescription médicale et sa vente sur internet ou en direct au grand public est interdite.

Votre région, votre actu !

Recevez chaque jour les infos qui comptent pour vous.

S’incrire

Une vision floue ou double, des difficultés respiratoires, des difficultés à parler ou à avaler font notamment partie des symptômes de la maladie.

Infections, nécrose cutanée, allergies…

Ces injections de toxine botulinique doivent être réalisées uniquement par des professionnels de santé habilités dans un cadre sécurisé. C’est le cas des médecins spécialistes en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, en dermatologie, en chirurgie de la face et du cou, en chirurgie maxillo-faciale et en ophtalmologie.

Les injections doivent aussi se faire avec des médicaments autorisés, dont la sécurité et l’efficacité ont été évaluées.

Le recours à des injections en dehors du milieu médical, présente des risques majeurs, tels que : infections, nécrose cutanée, des réactions allergiques voire le décès.

Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)

Source : AFP.

Personnalisez votre actualité en ajoutant vos villes et médias en favori avec Mon Actu.