Fin août, Oscar Piastri refroidissait la multitude de supporters néerlandais qui espéraient voir leur héros, Max Verstappen, triple vainqueur à Zandvoort, franchir la ligne d’arrivée en premier. À domicile, le quadruple champion du monde avait dû se contenter de la seconde place, constatant la supériorité McLaren et voyant le titre s’éloigner un peu plus : l’écart avec le leader australien au classement général venait tout juste de franchir la barre symbolique des 100 points. 104 exactement… De fait, Lando Norris, 34 points derrière Piastri, apparaissait alors comme le seul rival susceptible de disputer le titre mondial à son coéquipier.

Un mois et demi plus tard, le paddock est contraint de ravaler ses prédictions. En quatre Grand Prix, Max Verstappen a rattrapé plus de la moitié de son handicap (42 points de retard sur Oscar Piastri et 26 sur Lando Norris à cinq GP du final). Fort de trois victoires en quatre courses (Italie, Azerbaïdjan, États-Unis), d’une seconde place derrière George Russell à Singapour et d’une course sprint survolée à Austin, le Néerlandais fond sur ses proies orange à la vitesse de l’éclair.

« Les chances existent »

De quoi envisager sérieusement un cinquième titre de champion du monde ? Avant cette folle séquence, Verstappen avait l’air de ne plus y croire. Aujourd’hui, le discours a changé chez RedBull. « Les chances existent pour le titre, à condition de reproduire ce genre de week-end jusqu’à la fin », a réagi un Verstappen revigoré depuis que Laurent Mekies a repris les rênes de l’écurie.

Chez McLaren, on fait mine de ne pas (encore) être inquiet. Même si, depuis l’acquisition du titre constructeur, l’écurie britannique semble glisser le long d’une pente sans grip, une tendance lourde symbolisée par un week-end américain calamiteux : deux monoplaces hors-jeu dès le premier tour de la course sprint, une deuxième et une cinquième place sans relief le dimanche. Et comme l’impression de voir des pilotes sous pression conduire la voiture la plus performante avec des oursins sous la pédale d’accélérateur.

Ce week-end, pour le Grand Prix du Mexique, plus personne n’ose donc douter de la capacité de Verstappen à poursuivre sur sa lancée. D’autant qu’il se sent plutôt à l’aise à Mexico : avec cinq victoires à son actif, il reste, et de loin, le recordman du nombre de succès sur ce circuit en altitude.

Vendredi 24 octobre : essais libres 1 (20 h 30), essais Libres 2 (minuit). Samedi 25 octobre : essais libres 3 (19 h 30), qualifications (23 heures). Dimanche 26 octobre : course (21 heures)