Devant les beautés de la Campanie, les yeux de David se dessillent. La vue des chefs-d’œuvre de l’Antiquité est pour lui une révélation.
Cet article est issu du Figaro Hors-Série « David, un monde nouveau » , publié à l’occasion de la magistrale exposition « David » au musée du Louvres. Découvrez la vie et l’œuvre du peintre de la Révolution et de l’Empire, dans les tourmentes de l’Histoire.
«David, un monde nouveau».
Le Figaro hors-série
Il a vécu quatre ans au palais Mancini, dans cette Rome où la gloire de l’Église éclate à chaque carrefour, et il lui aura fallu attendre les ruines de la profane Herculanum pour connaître un miracle. En cet été 1779, assis sur un bas-relief, entre les pierres éparses des domus éboulées, David se frotte les yeux. Enfin, il voit !
Les miracles surgissent toujours quand on les attend le moins. Il en aura passé, pourtant, des journées en compagnie de chefs-d’œuvre, au fond des églises et des palais ! Dieu sait qu’il en aura vu, des Madeleine repenties, des Judas honteux, des mises au tombeau en veux-tu en voilà, des descentes de Croix et des fresques, des trompe-l’œil à tous les plafonds, avec Dieu en majesté, des Christ…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous