Cet ensemble conçu pour héberger les athlètes des JO d’hiver 1968 fait l’objet de travaux de rénovation énergétique.

C’est une réhabilitation d’ampleur qui se joue dans le village olympique de Grenoble (Isère). Propriété du bailleur SDH, cet ensemble conçu pour héberger les athlètes des JO d’hiver 1968 (architecte : Maurice Novarina), est en pleine rénovation énergétique. « Ce projet s’inscrit dans le cadre du renouvellement urbain du quartier des Villeneuves inscrit au NPNRU », précise Séverine Jalliffier-Verne, responsable du pôle réhabilitation et renouvellement urbain du bailleur.

Trois tranches

Précurseur avec ses jardins, ses cheminements piétons et son utilisation massive du bois, le village olympique totalise 626 logements répartis dans quatre tours (246 logements), quatre barres (258) et des petits collectifs (122). Le programme de travaux, découpé en trois tranches, comprend des interventions sur l’enveloppe – ITE avec de la laine de roche, isolation des toitures, remplacement des menuiseries, installation de volets roulants… – et à l’intérieur des logements avec la réfection des sols, salles de bains et cuisines.

« Sur la première tranche, qui concerne les quatre tours, nous avons également adapté 29 logements au vieillissement », souligne Ludovic Meli, chargé d’opérations de réhabilitation au sein de la SDH. La reconfiguration des halls d’entrée, le traitement des paliers, la création de locaux à vélos, le réaménagement des accès PMR sont également au programme de l’ensemble de la rénovation, labellisée BBC et répondant à la certification NF Habitat.

Encore un an de chantier

Les travaux conduits en entreprise générale par Eiffage Construction avec l’agence RVA (mandataire) et l’atelier Bernard Paris & associés ont été réalisés en site occupé. « En plus d’un chargé de secteur interne dédié à l’accompagnement des travaux, nous avons pris un prestataire pour faciliter le dialogue avec les locataires », ajoute le chargé d’opérations.

La première tranche, d’un coût de 18 M€ TTC, a été inaugurée mi-septembre tandis que la deuxième, concernant les barres, doit s’achever à la fin de l’année (22 M€ TTC). Le chantier de la dernière vient de démarrer, pour une livraison attendue en octobre 2026 (10,5 M€ TTC).