CRITIQUE – Après dix ans d’absence, l’humoriste revient en fanfare, avec une galerie de personnages décalés, au Théâtre Marigny.

Quel est le point commun entre Jean d’Ormesson, Marilyn Monroe, Gisèle Pelicot, Benjamin Castaldi et Jordan B. ? Ils sont tous dans le nouveau one-woman-show de Valérie Lemercier. Le sixième, sans titre, comme les précédents. Avant le lever du rideau, l’humoriste déconseille d’une voix d’outre-tombe de capter ou de prendre des photos de son spectacle. En échange, le public sera récompensé : « Personne ne t’appellera pour te proposer une pompe à chaleur ! » Vêtue de noir, elle fait son entrée en dansant avant d’enchaîner avec des personnages pas piqués des hannetons. À commencer par une fermière qui se plaint de la présence de dealers dans son village. « Tout le monde en prend. »

Depuis le Papotin et Un p’tit truc en plus, j’ai beaucoup de succès

Ronan, personnage incarné par Valérie Lemercier

Dans la foulée, Valérie Lemercier croque une casse-pieds qui interrompt la « plancha » de ses voisins parce qu’ils ont déplacé le « lombricompost », un serveur « cool », une femme qui regrette d’avoir épousé une « gueule de con », une gamine choquée parce que sa baby-sitter…

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Le Figaro

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