La saison 2026 sera à n’en pas douter cruciale pour Aston Martin, qui mise beaucoup sur la nouvelle réglementation pour déployer la force de frappe constituée ces dernières années. D’importants investissements ont été consentis pour transformer l’écurie de fond en comble, à commencer par les installations devenues pour la plupart dernier cri, mais aussi du côté du personnel avec, entre autres recrutements importants, l’arrivée dans les rangs de la structure d’Adrian Newey. Côté moteur, Aston délaissera le statut de simple client de Mercedes pour devenir, de fait, l’équipe d’usine de Honda.
Côté pilotes, en revanche, rien de changera. Le fer dans « Fernando Alonso » sera de lance – pas Stroll – pour l’écurie, quand bien même le double champion du monde démarrera la campagne du haut de ses 44 printemps. Il sera donc aligné aux côtés de Lance Stroll, qui aura 27 ans et encore beaucoup à prouver.
Il est certain que les attentes seront d’autant plus élevées que, dans un passé récent, l’écurie a montré être capable de jouer régulièrement les podiums, certes sur une brève période. Cette de plus en plus étonnante parenthèse de la première partie d’exercice 2023 a fait long feu et, depuis, c’est surtout vers l’arrière qu’Aston Martin regarde et se déplace, étant aujourd’hui clairement une écurie de seconde partie de tableau dans un milieu de peloton compétitif mais composé de structures aux ambitions bien moins élevées.
Fernando Alonso (Aston Martin)
Photo de: Zak Mauger / LAT Images via Getty Images
Alors, au moment de porter le regard sur 2025, Alonso se montre assez distant. Ses yeux sont définitivement tournés vers les prochains mois. Pour lui, cette fin d’année doit à la fois être celle de tests grandeur nature pour préparer 2026 mais également d’un repos collectif qui doit permettre aux troupes de Silverstone de se lancer à plein dans les défis que réservent la nouvelle ère de la F1.
« Le week-end, nous devons continuer à donner le meilleur de nous-mêmes », a ainsi déclaré Alonso à Austin. « Nous devons rester très motivés. Nous devons améliorer certains aspects opérationnels afin d’être plus performants l’année prochaine. Nous devons donc considérer ces [dernières] courses comme une sorte de test. »
« Il est évident que nous devons garder un œil sur le calendrier de l’année prochaine et économiser un peu d’énergie. Même si nous nous battons sur les circuits et que nous voyageons beaucoup au cours des deux prochains mois, nous devons également penser à nous reposer dès maintenant, en cette fin d’année, afin de commencer janvier avec les batteries complètement rechargées. »
Avec Benjamin Vinel et Ronald Vording
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