Par
Julien Damboise
Publié le
23 oct. 2025 à 15h52
L’enquête sur le meurtre d’un chrétien d’Irak en septembre à Lyon vient de prendre un nouveau tournant. Selon une information du Figaro, le mis en cause de ce crime suivait les lives TikTok de la victime. Il aurait aussi des liens avec l’État islamique en Syrie.
Une relation avec Daesh ?
Après l’interpellation du meurtrier présumé en Italie, c’est le pôle antiterroriste du tribunal judiciaire de Paris qui avait été saisi, après le dessaisissement du parquet de Lyon. Le parquet national antiterroriste (PNAT) avait jusqu’alors fait savoir qu’il était « en observation » sur ce dossier. Mais le profil de l’Algérien âgé de 28 ans mis en cause dans ce dossier a tout changé.
D’après nos confrères, l’homme nommé Sabri B. aurait entretenu des liens avec l’État islamique en Syrie. Des échanges dont la forme et la nature n’ont pas été précisés, mais qui remonteraient à plusieurs mois. Des investigations sont encore en cours.
Contacté par actu Lyon, le PNAT ne confirme pas ces informations, sans toutefois les infirmer.
« Entreprise terroriste »
« Au regard des dernières avancées de l’enquête intervenues », l’information judiciaire a été étendue le 9 octobre aux infractions d’ « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle », indiquaient le procureur de Lyon Thierry Dran et le procureur antiterroriste Olivier Christen dans un communiqué commun.
Le suspect suivait les lives d’Ashur
Toujours d’après les éléments du Figaro, Sabri B aurait aussi assisté au live d’Ashur Sarnaya « à quelques dizaines de mètres du domicile » de la victime, pour rappel tout près de la station de métro Gorge de Loup. Un direct qu’il aurait visionné durant une demi-heure, au moins, avant de passer à l’acte.
Le meurtrier présumé serait arrivé dans ce secteur du 9ᵉ arrondissement sur un scooter pour mener des repérages. Une préparation qui aurait pu être menée plusieurs jours avant les faits, ouvrant la voie à une préméditation, après le témoignage de riverains qui font état d’un « rôdeur ».
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Un mis en cause qui n’aurait toujours pas été extradé en France.
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