- Le chef des députés PS Boris Vallaud laisse planer la menace d’une censure du gouvernement si les macronistes ne se montrent pas « capables de justice fiscale » lors de l’examen de la partie recettes du budget 2026 de l’État, qui doit commencer vendredi dans l’hémicycle de l’Assemblée.
- Suivez les dernières informations.
Suivez la couverture complète
Avec l’instabilité politique, la France aura-t-elle un budget 2026 ?
Les éléments marquantsDÉPART DE RETAILLEAU DU GOUVERNEMENT20:58
Le patron de LR est revenu sur son départ du gouvernement, quelques heures seulement après la nomination de Sébastien Lecornu. « J’ai occupé un poste très difficile, celui des urgences des crises. Je n’étais pas là pour les places, j’étais là pour une mission. J’étais profondément attaché à ce ministère. À ce moment là, j’ai considéré que je ne pouvais plus remplir ma mission », affirme Bruno Retailleau, qui assure qu’il ne s’agissait « pas d’un coup de sang ».
« Ça n’a rien de personnel, c’est un désaccord sur le fond. On nous a caché qu’il y avait Bruno Le Maire. C’était incroyable : on demandait avec ce budget aux Français de faire des efforts mais on faisait revenir au gouvernement l’un des co-responsables du quoi qu’il en coûte », fustige l’ancien pensionnaire de Beauvau. « Ce qui m’apparaissait clair, c’est que LR ne serait qu’une caution. Le problème était de traiter en paillasson les Français. J’ai revu la main de l’Elysée planer sur Matignon, symptomatique d’une déconnexion avec les Français », tance-t-il encore.
Minute par minute »LE MEILLEUR ET LE PIRE CHEZ MACRON »21:46
« J’ai eu très peu de contacts personnels avec Emmanuel Macron. Mais il y a chez lui, le meilleur et le pire, à savoir une intelligence hors du commun et un ego hors du commun », juge Bruno Retailleau sur LCI.
VERS UNE UNION DES DROITES21:34
« J’ai toujours réfuté l’union des droites par les appareils. Le programme économique du RN est social-étatiste. Ce qui est possible, c’est ce qu’a fait Nicolas Sarkozy en 2007, la fusion par les électeurs », affirme Bruno Retailleau, selon qui « ceux qui essayent de combattre le RN par la morale se trompent totalement ».
REFERENDUM SUR L’IMMIGRATION21:23
S’il est élu en 2027, Bruno Retailleau, qui estime une nouvelle fois que « l’immigration n’est pas une chance pour la France, veut « remettre le système à plat et pour cela donner la parole aux Français ». « Je suis pour modifier la constitution par un référendum, via l’article 11. Il faut prévoir un référendum très vite, peut-être même au moment des législatives, avec 25 ou 30 questions, pour que le Conseil Constitutionnel ne puisse pas censurer. La 2e chose, c’est rétablir le délit de séjour irrégulier. Troisième chose, il faut donner au ministère de l’Intérieur la totalité des pouvoirs, pas seulement sur les sorties mais aussi les entrées sur le territoire », liste-t-il. « J’essaye d’avoir une ligne de fermeté, que demandent les Français. Il n’y a pas de fatalité », martèle le patron de LR.
« POUVOIR AU SERVICE DE SOI-MÊME »21:13
« Le pouvoir n’est intéressant que s’il est au service d’un idéal, d’un peuple, d’une nation, pas au service de soi-même pour durer », tacle Bruno Retailleau, dans une attaque à peine camouflée à Emmanuel Macron
« PAS DE CANDIDAT NATUREL »21:07
« Il y a pas de candidat du tout » à la présidentielle 2027, juge Bruno Retailleau. « (À droite), il n’y a jamais de candidat naturel, je l’accepte parfaitement. J’aime la compétition, à condition qu’elle soit un débat de fond », ajoute-t-il. Selon lui, « l’époque des hommes providentiels est terminée ». « Je pense qu’il faut d’abord avoir des propositions nouvelles. C’est le projet qui ira à la rencontre des Français », suggère-t-il.
Bruno Retailleau sera-t-il candidat à cette présidentielle de 2027 ? « Je ne peux pas le dire. La France est tellement abimée qu’il y aurait quelque chose obscène à se projeter en 2027. Mon devoir est de reconstruire la droite à partir de propositions. On doit régler les problèmes plutôt que se projeter sur la présidentielle ».
« J’AURAIS DÉMISSIONNÉ »21:04
« À partir de ce moment (la nomination du gouvernement Lecornu I, ndlr), je me suis dit que l’on ne pouvait plus avoir confiance. Tout ce qui s’est passé ensuite m’a donné raison », assure Bruno Retailleau sur LCI, qualifiant la nomination de Bruno Le Maire au ministère des Armées de « symbole de la connexion ». « Si par malheur je m’étais retrouvé sur les bancs du gouvernement au moment où Sebastien Lecornu a prononcé ce discours de politique générale, dans l’heure j’aurais donné ma démission », annonce le patron de LR. « Le bateau prenait une autre direction que celle de nos conditions », estime-t-il.
DÉPART DE RETAILLEAU DU GOUVERNEMENT20:58
Le patron de LR est revenu sur son départ du gouvernement, quelques heures seulement après la nomination de Sébastien Lecornu. « J’ai occupé un poste très difficile, celui des urgences des crises. Je n’étais pas là pour les places, j’étais là pour une mission. J’étais profondément attaché à ce ministère. À ce moment là, j’ai considéré que je ne pouvais plus remplir ma mission », affirme Bruno Retailleau, qui assure qu’il ne s’agissait « pas d’un coup de sang ».
« Ça n’a rien de personnel, c’est un désaccord sur le fond. On nous a caché qu’il y avait Bruno Le Maire. C’était incroyable : on demandait avec ce budget aux Français de faire des efforts mais on faisait revenir au gouvernement l’un des co-responsables du quoi qu’il en coûte », fustige l’ancien pensionnaire de Beauvau. « Ce qui m’apparaissait clair, c’est que LR ne serait qu’une caution. Le problème était de traiter en paillasson les Français. J’ai revu la main de l’Elysée planer sur Matignon, symptomatique d’une déconnexion avec les Français », tance-t-il encore.
CLARIFICATION DU STATUT DES MINISTRES LR20:55
Plusieurs membres du parti Les Républicains ont intégré le gouvernement, malgré le veto du parti. Sont-ils toujours membres de cette même famille politique ? « Non, plus depuis hier soir. Nous avons tenu un Bureau politique. La ligne est très claire. Dans un gouvernement avec une déclaration de politique générale socialiste, il est hors de question de faire que la ligne ne soit pas claire. Depuis hier soir, ils ont été suspendus. Ils ne sont plus LR et doivent quitter toutes leurs fonctions nationales, ou locales. Les choses ont été clarifiées », explique Bruno Retailleau sur LCI.
Quid de Rachida Dati, investie quelques mois plus tôt pour les prochaines élections municipales ? « Nous l’avions investie. Elle était à l’époque LR, elle ne l’est plus », répond Bruno Retailleau. « Il nous arrive parfois de soutenir des candidats qui ne sont pas forcément LR. On verra avec la fédération de Paris comment les choses s’organiseront », glisse l’ancien ministre de l’Intérieur.
RETAILLEAU « DANS L’OPPOSITION »20:53
Interrogé sur sa position actuelle, après son départ du gouvernement, Bruno Retailleau assure ne pas être « dans la majorité présidentielle, et ne l’avoir jamais été ». « Je suis plutôt opposant (mais) j’ai le sens des responsabilités et jamais je ne verserai dans une opposition pour l’opposition. Les textes qui vont dans l’intérêt du pays, nous pourrions les voter. Mais ceux qui détricoteraient ce qu’est la France, qui iraient dans le mauvais sens, nous nous y opposerons », poursuit-il.
RETAILLEAU « TRÈS COMBATIF »20:52
Bruno Retailleau a accordé une longue interview à LCI et Darius Rochebin. Dans un premier temps, le patron de LR est revenu sur son état d’esprit, après des dernières semaines mouvementées sur le plan politique. « Je suis très combattif parce que j’aime mon pays. Je suis à la fois très concentré et déterminé. Depuis la dissolution ratée, la situation politique est inextricable. À l’Assemblée nationale, il n’y a pas de majorité, et donc c’est très compliqué », indique-t-il.
Et au Vendéen de se projeter. « Les Français souffrent et la politique les désespère. Je sais que l’on peut construire un chemin pour reconstruire le pays. Il y a un chemin de l’espérance ». « Demain, j’en suis certain, on peut construire quelque chose », glisse-t-il.
TAXE ZUCMAN18:55
« Si le bloc central n’est pas capable de voter la taxe Zucman, cet impôt minimal et indispensable sur les très hauts patrimoines, s’il n’est pas capable de restaurer l’ISF, (…) je ne suis pas sûr qu’il sera possible de discuter de la suite », menace le Socialiste Boris Vallaud, dans les colonnes du Parisien. « Le débat budgétaire s’arrêtera très vite », menace-t-il encore. « Nous nous sommes la possibilité de sanctionner (le gouvernement) à tout moment », poursuit l’élu.
LE POINT SUR LA SÉANCE DEMAIN 18:53
Les débats sur le budget débutent dans hémicycle ce vendredi. Tout commencera par une prise de parole du Premier ministre à 15h. S’ensuivront des prises de parole du rapporteur général du PLF, puis d’Éric Coquerel, en sa qualité de président de la commission des Finances. Les différents groupes auront ensuite entre 2 et 5 minutes pout défendre leur position, avant le début de la discussion, article par article.
SUSPENSION DE LA RÉFORME DES RETRAITES17:17
« La lettre rectificative pour (suspendre la réforme des retraites), on le fait pour que le débat ait lieu. Mais par définition, suspendre la réforme des retraites jusqu’à l’après présidentielle a forcément un coût. Il ne peut pas y avoir une dépense sans avoir une recette ; cela permettra aux différentes formations politiques de savoir comment elles financent cette suspension », explique Sébastien Lecornu. « La lettre rectificative n’est pas la conclusion définitive. C’est ce qui va permettre au débat d’avoir lieu au parlement jusqu’au bout, la question des retraites ne pourra pas disparaître », ajoute-t-il. Le Premier ministre souligne qu’il n’est « pas favorable à la suspension », mais qu’il est « favorable au débat ».
« UN MOMENT DE RESPONSABILITÉ »17:13
« Il est difficile d’extrapoler ce qui s’est passé en Commission avec ce qui va se passer en séance. Au fond, l’absence de 49.3 créé quand même un moment de responsabilité, plus technique », affirme Sébastien Lecornu. En séance, il ne s’agira « plus d’un tour de chauffe, il s’agira de trouver des voies du compromis » pour le budget, estime le Premier ministre. « Il faut espérer que les esprits, cultures et réflexes aillent vite dans le changement », ajoute-t-il.
PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES17:10
« Je souhaite que les prélèvements obligatoires soient contenus. L’enveloppe global de prélèvements globale des impôts dans le pays ne doit pas augmenter. En revanche, la répartition de l’effort au sein de cette enveloppe peut (évoluer) », explique Sébastien Lecornu.
« APPLIQUER LA LOI FISCALE ACTUELLE »17:09
« On peut pas dire que l’on débat de fiscalité si déjà on est pas capables de faire appliquer les règles actuelles », juge Sébastien Lecornu. Le Premier ministre veut adresser un « message à celles et ceux qui veulent beaucoup augmenter les impôts : il faut d’abord se donner les moyens d’appliquer la loi fiscale actuelle ».
FRAUDES SOCIALES ET FISCALES17:06
En déplacement à Romanville (Seine-Saint-Denis), Sébastien Lecornu s’exprime sur le projet de loi contre les fraudes sociales et fiscales, qui va être discuté au parlement à partir de la fin novembre. « Ce serait déjà bien de s’assurer que l’ensemble des règles et des lois fiscales et sociales soient bien appliquées », affirme le Premier ministre. « De là, nous avons deux défis : le décloisonnement du système public et le volet numérique », ajoute le pensionnaire de Matignon, qui évoque la « préhistoire numérique » dont souffrent certains services de l’État.
RÉUNION DE GROUPE DES DÉPUTÉS LR16:21
Sébastien Lecornu participera la semaine prochaine à la réunion de groupe des députés Les Républicains, a appris TF1/LCI d’une source parlementaire.
DÉBAT BUDGÉTAIRE15:21
Le Premier ministre Sébastien Lecornu prononcera un discours demain à la tribune de l’Assemblée Nationale pour l’ouverture du débat budgétaire en séance.
LE CONTRE-BUDGET DU RN14:47
Le RN a présenté aujourd’hui son contre-budget pour 2026, proposant de réaliser 36 milliards d’euros d’économies pour réduire le déficit, avec dans le détail 50 milliards de baisse des dépenses et 14 milliards de baisses des recettes.
Le contre-budget RN liste 32,4 milliards de « dépenses inefficaces ». Parmi elles, la baisse de la contribution française à l’Union européenne (8,7), la baisse des moyens dévolus aux « agences et opérateurs » de l’Etat (7,7) et la baisse de l’Aide publique au développement (7,7). Le parti pousse le curseur plus loin que l’an dernier, où il envisageait pour ces trois postes des baisses de 5 milliards, 3,4 milliards et 2,3 milliards d’euros.
Autre poste d’économies proposé (11,9 milliards) : l’immigration, avec notamment l’obligation de cinq ans de travail à temps plein pour les étrangers qui souhaitent bénéficier d’un certain nombre de prestations de solidarité, ou la transformation de l’aide médicale d’État en aide médicale d’urgence.
« ILS TAPENT TOUJOURS SUR LES MÊMES »14:38
Les solutions choisies par le gouvernement pour financer la suspension de la réforme des retraites, qui mettent à contribution mutuelles et retraités, selon la lettre rectificative présentée aujourd’hui en Conseil des ministres, sont sous le feu des critiques, aussi bien des syndicats que des responsables politiques.
A gauche, La France insoumise dénonce « un jeu de dupe ». « Les retraités partiront trois mois avant mais avec une retraite plus faible », relève le président de la commission des Finances, Eric Coquerel. LFI a rapidement reporté les torts sur les socialistes qui ont décidé de ne pas censurer, dans l’immédiat, le gouvernement de Sébastien Lecornu notamment contre la promesse d’une suspension de la réforme Borne. « Bravo le PS ! », ironise sur X le coordinateur du mouvement Manuel Bompard.
Le Rassemblement national, lui aussi favorable à la suspension, dénonce également le financement de la mesure. « Ils tapent toujours sur les mêmes. Et en l’occurrence, évidemment, les retraités sont assez lourdement frappés par ce budget. La question, c’est comment le PS va voter ça ? Comment les LR vont voter ça ? », s’interroge la présidente des députés RN Marine Le Pen.
FINANCEMENT DE LA SUSPENSION DE LA RÉFORME DES RETRAITES : LES SYNDICATS INQUIETS14:33
La CGT et la CFDT sont opposés aux solutions choisies par le gouvernement pour financer la suspension de la réforme des retraites, qui mettent à contribution mutuelles et retraités, selon la lettre rectificative présentée aujourd’hui en Conseil des ministres. « Pour la CFDT, il n’est pas possible que la désindexation des pensions prévoie quasiment deux années blanches pour les retraités en 2026 et 2027 », réagit auprès de l’AFP Yvan Ricordeau, numéro 2 du syndicat. « Les retraités les plus modestes ne peuvent supporter une telle mesure », estime-t-il.
« On fait payer une micro-suspension de la réforme aux retraités actuels et futurs », déplore de son côté Denis Gravouil, secrétaire confédéral de la CGT, Rémi Servot.
SOUS-INDEXATION DES PENSIONS14:20
La « suspension » de la réforme des retraites coûtera 100 millions d’euros en 2026 et 1,4 milliard d’euros en 2027, selon la lettre rectificative. Pour financer la mesure, les complémentaires santé et les retraités seront mis à contribution, d’après ce document, ce qui pèsera sur le pouvoir d’achat des retraités.
La sous-indexation des pensions par rapport à l’inflation sera au total de 0,9 point : 0,5 point supplémentaire en 2027, en plus des 0,4 point déjà prévu dans la copie initiale du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
SÉBASTIEN LECORNU13:42
Le Premier ministre Sébastien Lecornu participera la semaine prochaine à la réunion de groupe des députés Les Républicains, indiquent des sources parlementaires à LCI.
LA SUSPENSION DE LA RÉFORME DES RETRAITES « A ÉVIDEMMENT UN COÛT »11:51
Le gouvernement vient d’envoyer un communiqué de presse relatif à la lettre rectificative. L’exécutif rappelle que le Premier ministre « a pris un engagement clair devant la représentation nationale : lui proposer la suspension de la réforme des retraites de 2023 ». « Si le Parlement le décide, la mise en œuvre de cette réforme sera suspendue jusqu’au 1er janvier 2028, soit après l’élection présidentielle de 2027 », relate d’abord l’exécutif.
Ce matin, le Conseil des ministres a acté le recours à la lettre rectificative, « c’est-à-dire l’introduction dans le PLFSS pour 2026 des dispositions prévoyant les modalités de cette suspension, postérieurement au dépôt de celui-ci », poursuit ce communiqué. Pour le gouvernement, cette inscription dans le texte initial « vise à garantir la tenue d’un débat parlementaire loyal et sincère sur cette question », et est un « gage de clarté et de transparence ». Cette suspension « a évidemment un coût », prévient l’exécutif et, « comme l’a toujours dit le Premier ministre, celui-ci doit être compensé ».
XAVIER BERTRAND11:37
Le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a appelé ce matin sur France Inter Les Républicains à davantage de « cohérence » au lendemain de la suspension des instances du parti des six ministres LR du gouvernement Lecornu. La mesure, qui divise le parti entre son équipe dirigeante, ses adhérents et ses députés, a été annoncée par la direction lors d’un bureau politique réuni hier soir. Elle concerne Annie Genevard (Agriculture), Rachida Dati (Culture), Philippe Tabarot (Transports), Vincent Jeanbrun (Logement), Sébastien Martin (Industrie) et Nicolas Forissier (Commerce extérieur).
« J’appelle Les Républicains à davantage de cohérence », a déclaré Xavier Bertrand, qui s’est lui-même opposé à la suspension. Les ministres « se sont mis en retrait (des instances). Il suffisait d’en prendre acte sans créer de psychodrame », a-t-il déclaré. Il s’est interrogé sur l’éventuelle incompréhension que cela peut susciter chez les électeurs LR. « Quand il y avait Bruno Retailleau au gouvernement, on pouvait être ministre sans problème. Et comme Bruno Retailleau n’est plus au gouvernement, ça pose problème ».
LE PS INQUIET11:31
Le financement de la suspension de la réforme des retraites en partie par les retraités, proposé par le gouvernement dans sa lettre rectificative, pose un problème aux députés socialistes, rapporte notre journaliste politique.
Le Parti socialiste est en train d’étudier la lettre rectificative adressée par le gouvernement pour suspendre la réforme des retraites Un point en particulier semble susciter une interrogation : l’effort supplémentaire demandé aux retraités… A suivre… #DirectAN @LCI — Frédéric Delpech (@fredericdelpech) October 23, 2025
UNE « SUSPENSION » DE LA RÉFORME DES RETRAITES11:20
Le service politique de TF1-LCI s’est procuré la lettre rectificative au PLFSS adressée par le Premier ministre au Conseil d’Etat, qui est présentée ce matin en Conseil des ministres. Dans ce document de 139 pages, le gouvernement évoque bien le terme de « suspension » la réforme et non le terme « décalage » évoqué par Emmanuel Macron.
« Le Premier ministre s’est engagé à proposer au Parlement, dès cet automne, la suspension de la réforme de 2023 sur les retraites, jusqu’à l’élection présidentielle, à la condition de ne pas aggraver davantage le déficit public », peut-on lire dans ce document.
📩 DOCUMENT @TF1Info Voici la « lettre rectificative » du Premier ministre qui inclut au PLFSS la suspension de la réforme des retraites L’exposé des motifs parle bien d’une « suspension » et non d’un « décalage » Son coût est estimé à 100M € en 2026 puis 1.4 MD en 2027 1/2 pic.twitter.com/HysnuSv6QF — Léonard Attal (@leonardattal) October 23, 2025
MARINE LE PEN S’EXPRIME11:04
Marine Le Pen s’exprime depuis la Maison de la Chimie, à Paris. « Notre contre-budget vient corriger la copie initiale » du gouvernement et vient « relancer l’économie » déclare la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale. L’objectif de ce contre-budget ? « S’attaquer au quatre tabous de la politique budgétaire : l’immigration, la relation financière avec l’UE, le train de vie de l’Etat et la lutte contre les fraudes ». « Après 8 ans de macronisme, la crise budgétaire est une bien triste réalité », dénonce la députée RN.
RASSEMBLEMENT NATIONAL10:47
Le Rassemblement national organise à 11h une conférence de presse pour présenter ses propositions budgétaires. Marine Le Pen introduira pendant 10 minutes cette conférence de presse qui sera suivie de la présentation en détail du contre-budget par Jean-Philippe Tanguy et de questions / réponses.
DOCUMENT TF1-LCI : LA LETTRE RECTIFICATIVE10:21
Le service politique de TF1-LCI s’est procuré la lettre rectificative au PLFSS adressée par le Premier ministre au Conseil d’Etat, qui est présentée ce matin en Conseil des ministres. Dans ce document de 139 pages, le gouvernement rappelle que le Premier ministre Sébastien Lecornu « s’est engagé à proposer au Parlement, dès cet automne, la suspension de la réforme de 2023 sur les retraites, jusqu’à l’élection présidentielle, à la condition de ne pas aggraver davantage le déficit public ».
« La présente lettre rectificative entend donner corps à cet engagement en modifiant le projet de loi de financement de la sécurité sociale déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale, pour y introduire ces principes dès le texte initial afin d’assurer leur discussion dans le cadre du débat parlementaire », peut-on lire dans ce document.
Celui-ci mentionne comme attendu deux mesures complémentaires permettent de financer cette suspension, « portant sur la taxe sur les organismes complémentaires en 2026, et la sous-indexation des pensions de retraites en 2027 ».
LOGEMENT09:32
« Le marché immobilier est catastrophique », a estimé ce matin sur RTL Vincent Jeanbrun. « Nous lançons un plan d’urgence tout de suite dans le budget », a déclaré le ministre du Logement et de la Ville . « Cela passe pour une partie par des mesures fiscales », a-t-il dit.
Logement : « Le marché immobilier est catastrophique, nous lançons un plan d’urgence tout de suite dans le budget » @VincentJeanbrun , ministre de la Ville et du Logement, invité de @ThomasSotto dans #RTLMatin pic.twitter.com/LuPDWEzFiy — RTL France (@RTLFrance) October 23, 2025
COLLECTIVITÉS09:27
Le projet de budget pour l’année 2026 prévoit une nouvelle contribution des collectivités territoriales. La ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, Françoise Gatel, a évalué, pour l’an prochain, la participation des collectivités au redressement des comptes publics à hauteur de « 4,6 ou 4,7 milliards d’euros ».
« Je ne voterai pas une nouvelle ponction pour les collectivités à hauteur de 5 milliards, c’est de l’inconscience », a prévenu ce matin sur Public Sénat le président du groupe Les Républicains au Sénat Mathieu Darnaud, évoquant les impacts sur la croissance d’une réduction de la dotation. « Sans collectivité, il n’y a pas d’investissement sur les territoires », a-t-il indiqué. « Des collectivités, départements et certaines communes, sont à l’os, elles ne pourront pas supporter une contribution supplémentaire », a estimé Mathieu Darnaud, plaidant plutôt pour un effort porté à 2 milliards d’euros.
Budget des collectivités territoriales : “Je ne voterai pas une nouvelle ponction pour les collectivités à hauteur de 5 milliards”, prévient le président du groupe LR au Sénat, @mathdarnaud qui évoque l’impact sur la croissance d’une réduction de la dotation. #BonjourChezVous pic.twitter.com/KS5TV7IzPe — Public Sénat (@publicsenat) October 23, 2025
LETTRE RECTIFICATIVE08:49
Sébastien Lecornu a annoncé mardi qu’une « lettre rectificative » au projet de budget de la Sécu serait présentée ce matin en Conseil des ministres. Celle-ci permet d’inclure la suspension de la réforme des retraites. Selon le projet de lettre rectificative, les complémentaires santé et les retraités seront mis à contribution afin de financer cette suspension. Les explications sont à lire dans cet article.
PolitiquePublié aujourd’hui à 8h37SERGE PAPIN SUR TF107:48
Invité de « Bonjour ! La Matinale » sur TF1, Serge Papin déplore que « nous sommes en train de nous faire envahir » par les petits colis venant de l’étranger, hors Union européenne. « Il faut que l’on résiste », déclare le ministre des PME, du Commerce, de l’Artisanat, du Tourisme et du Pouvoir d’achat sur notre antenne ce matin. Il espère que la taxation des petits colis, une mesure qui sera débattue dans le cadre du budget 2026, entrera en vigueur dès 2026.
Serge Papin dénonce « la concurrence déloyale », c’est-à-dire « des produits qui ne respectent pas nos normes ». « J’éveille les consciences : il faut que l’on favorise les produits sains, les produits français, et que l’on soit respectueux de nos commerces », poursuit le ministre.
Par ailleurs, Serge Papin rappelle la nécessité pour la France d’avoir un budget afin qu’il y ait de « la stabilité ». « Il faut que l’économie se remette en marche avec de la stabilité », dit-il, souhaitant personnellement « contribuer à une forme d’apaisement ».
CONSEIL DES MINISTRES07:03
Emmanuel Macron préside aujourd’hui un Conseil des ministres en visioconférence depuis Bruxelles pour inscrire la suspension de la réforme des retraites dans le projet de la loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 à travers une « lettre rectificative ». Il s’agit du deuxième conseil des ministres en deux jours, outre le rendez-vous gouvernemental traditionnel du mercredi autour du chef de l’Etat.
Emmanuel Macron le présidera exceptionnellement depuis Bruxelles où il assistera dans la foulée à un sommet européen consacré au renforcement du soutien à l’Ukraine. Les ministres dont le premier d’entre eux, Sébastien Lecornu, seront pour leur part réunis à l’Elysée, comme à l’accoutumée. Contrairement au rendez-vous hebdomadaire du mercredi, les journalistes n’assisteront en revanche pas à la sortie du Conseil, et au traditionnel compte-rendu de la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon.
LA PARTIE RECETTES DU BUDGET REJETÉE 06:06
Les députés ont rejeté largement en commission dans la nuit de mercredi à jeudi la partie recettes du budget de l’Etat, la gauche et l’extrême droite votant contre, de même que LR, dont plusieurs ministres du gouvernement sont issus.
Onze députés ont voté pour, 37 contre, les autres s’abstenant. « Le compte n’y est pas ce soir », a commenté le chef de file du PS Philippe Brun au terme des débats, vers 2h du matin, alors que le gouvernement de Sébastien Lecornu a besoin de la bienveillance du PS pour échapper à la censure. « Dans l’attente d’avoir un budget un peu plus votable, nous voterons contre cette copie », a dit son homologue LR Jean-Didier Berger.
BONJOUR06:05
Les députés continuent leur examen du budget 2026 à l’Assemblée nationale, suivez leurs débats avec nous dans ce direct commenté.
Les complémentaires santé et les retraités seront mis à contribution pour financer la suspension de la réforme des retraites, selon le projet de lettre rectificative examinée au Conseil d’Etat, qui sera présentée en Conseil des ministres ce jeudi. Cette suspension coûtera 100 millions d’euros en 2026 et 1,4 milliard d’euros en 2027, selon cette lettre rectificative au budget 2026 de la Sécurité sociale, dévoilée mercredi soir par les Echos et dont l’AFP a obtenu copie.
Lire aussi
VÉRIF’ – La Commission européenne menace-t-elle de « bloquer tous les versements à la France » sur des questions de budget ?
La suspension sera financée d’une part par une hausse du taux de la contribution des organismes complémentaires (mutuelles, assurances de santé…) qui passera de 2,05% en 2,25% en 2026. D’autre part, les retraités seront davantage mis à contribution puisque la sous-indexation de leurs pensions par rapport à l’inflation, initialement prévue à 0,4 point, sera augmentée de 0,5 point supplémentaire en 2027.
Pour cette année-là, le gouvernement table sur une inflation (hors tabac) de 1,75%. La mesure pèsera donc sur leur pouvoir d’achat si cette prévision est avérée. Le gouvernement a déjà indiqué que les pensions de retraite et prestations sociales seraient gelées en 2026 pour freiner la dérive des dépenses publiques.
Le Premier ministre avait annoncé mardi qu’une « lettre rectificative » au projet de budget de la Sécu (nouvelle fenêtre) serait présentée ce jeudi matin en Conseil des ministres, afin d’inclure la suspension de la réforme des retraites, au lieu de la proposer au vote lors des débats via un amendement. Une garantie qui était réclamée par la gauche et le Rassemblement national.
Le projet décale dans le temps l’application de la réforme Borne. Il suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres à cotiser pour partir à taux plein. Ainsi, la génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois (comme la précédente) au lieu des 63 ans prévus par la réforme, soit à partir d’octobre 2026 au lieu de début 2027.
Emmanuel Macron (nouvelle fenêtre) est remonté au front mardi depuis la Slovénie sur la réforme des retraites, affirmant qu’il n’y aurait « ni l’abrogation ni la suspension », seulement le « décalage d’une échéance (…) à savoir le relèvement progressif de l’âge légal de départ ». Il était au même moment contredit à l’Assemblée nationale par le Premier ministre Sébastien Lecornu, qui annonçait que la « suspension » serait bien ajoutée au budget de la Sécurité sociale.
La rédaction de TF1info
Publié aujourd’hui à 8h37SERGE PAPIN SUR TF107:48