Moi, président•La secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier a annoncé qu’elle se lançait dans la course à l’Élysée pour 2027. Elle n’est clairement pas la seule – de manière affichée ou non – à briguer la fonction suprême
Marine Tondelier, la secrétaire nationale du parti Les Ecologistes, a officialisé sa candidature à l’Elysée ce mercredi 22 octobre 2025. Elle veut porter « une écologie qui tend la main, pas qui pointe du doigt. On ne veut pas emmerder le monde, on veut le sauver ». - ISA HARSIN/SIPA
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J.B.
Publié le 23/10/2025 à 16h47 • Mis à jour le 23/10/2025 à 18h45
C’est, dit-elle, « un acte d’amour pour la France ». La secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, a annoncé mercredi qu’elle se lançait dans la course à l’Élysée pour 2027. Elle devra en passer par la désignation interne de son parti, puis – sans doute – par une primaire à gauche. Un long combat qu’elle se dit prête à mener : « Je ne fonce pas tête baissée dans cette aventure sans avoir réfléchi à tout ce que cela implique », a-t-elle indiqué au Nouvel Obs.
Oui mais voilà, Marine Tondelier n’est clairement pas la seule lancée à l’assaut du « château » de l’Elysée : ils sont (très) nombreux à avoir déjà fait acte de candidature ou laisser entendre que la suite d’Emmanuel Macron, ça pourrait bien passer par eux. Le casting est large, voyez plutôt.
ISA HARSIN/SIPA / Sipa
Marine Tondelier, la secrétaire nationale du parti Les Ecologistes, a officialisé sa candidature à l’Elysée ce mercredi 22 octobre 2025. Elle veut porter « une écologie qui tend la main, pas qui pointe du doigt. On ne veut pas emmerder le monde, on veut le sauver ».
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Edouard Philippe est lancé dans un marathon. Le patron d’Horizons s’est déclaré candidat tout début septembre 2024, juste avant la nomination de Michel Barnier à Matignon. Et depuis, il tente de rester au contact dans les sondages. Aux dernières nouvelles, il demandait à Emmanuel Macron d’écourter son second quinquennat.
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François Ruffin est parti très tôt dans son ascension. Dès mai 2025, le député de la Somme s’est jeté à l’eau, indiquant qu’il fallait une primaire à gauche et qu’il la « remporterait ».
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La représentante de « L’Après » Clémentine Autain est en lice depuis juin dernier. Pour elle aussi, il faudra en passer par une primaire à gauche. « Je suis candidate à la candidature dans le cadre d’un rassemblement », avait-elle annoncé.
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C’est la candidate naturelle du Rassemblement national. Problème : Marine Le Pen est pour l’heure inéligible et attend son procès en appel dans l’affaire des assistants parlementaires, en janvier 2026, pour en savoir plus. Elle a déjà prévenu : « Je vais utiliser tous les recours qui sont en ma possession. »
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Le jeune héritier de la macronie n’est pas officiellement candidat. Mais Gabriel Attal, qui a repris les rênes de Renaissance, fait tout pour s’éloigner du « père » et baliser son chemin vers 2027. Comme lorsqu’il a récemment confié, à propos du psychodrame Lecornu, qu’il ne « comprenait plus » Emmanuel Macron.
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L’été dernier, Jean-Luc Melenchon a indiqué qu’il n’était pas partant pour une primaire de la gauche en vue de 2027. Il y aura donc, sauf surprise, un candidat de La France insoumise. Et ce devrait être, sauf surprise, lui.
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En faisant sauter presque à lui tout seul le gouvernement Lecornu I, Bruno Retailleau a sans doute perdu gros. Mais pas son appétit. Le patron des LR disait cette semaine que « nous reparlerons de la présidentielle en début d’année prochaine », évoquant un « chemin » de « tous les possibles ».
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Et Eric Zemmour, dans tout ça ? Le patron de Reconquête n’est pas encore officiellement lancé dans la course à l’Elysée. Mais cette semaine, il indiquait : « Je m’y prépare et j’observe » (un gros indice, donc).
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On en parlait juste avant : la candidate du RN, c’est Marine Le Pen. Mais le président du parti affûte ses crampons dans l’ombre. La patronne elle-même lui a demandé « de se préparer » en cas d’empêchement judiciaire. Pour l’heure, il caracole en tête des intentions de vote.
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Raphaël Glucksmann avance à pas feutrés. Le chef de Place Publique n’est pas candidat, mais ses bons scores dans les sondages laissent peu de place au doute. Il prône une rupture claire avec LFI et ne veut pas de la primaire, de quoi remplir un peu plus encore le bus qui embarquera la gauche.
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Jamais loin, mais jamais vraiment pas loin, Xavier Bertrand pourrait être de la partie en 2027. En tout cas il « se prépare », comme il l’a indiqué en septembre, et jure qu’il ne « refera pas les erreurs de la dernière fois ».
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Maintenu dans le gouvernement Lecornu II, Gérald Darmanin s’est mis en retrait du parti Renaissance. Il ne sera pas non plus candidat aux municipales à Tourcoing. Et selon lui, « les aventures individuelles et prématurées à l’élection présidentielle ne pourront mener qu’à l’élimination collective ». Un pas en arrière pour mieux prendre son élan ?
Franck Derouda/Sipa / Sipa
En mars dernier, Laurent Wauquiez était on ne peut plus clair : « Je veux être dans les responsabilités […] et dans notre pays, il y a un poste où se décident les choses, c’est la présidence de la République. » Mis sur le banc après la nomination de Bruno Retailleau à la tête des LR au printemps, il n’a pas dit son dernier mot alors que son rival est en difficulté.
Olivier Juszczak / Sipa / Sipa
Ni oui, ni non. Le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, n’est pas encore lancé vers l’Elysée. Il appelle notamment la gauche à se concentrer sur les municipales de 2026. Mais après…
Jeanne Accorsini / Sipa / Sipa
Fin septembre, Dominique de Villepin ne cachait pas ses envies de venir se bagarrer en 2027. « Je serai aux avant-postes », a-t-il déclaré.
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Depuis plusieurs mois, David Lisnard frappe à la porte de la compétition. Le maire de Cannes et président de l’Association des Maires de France milite pour une primaire à droite… avec lui.
S. Lemouton/Sipa / Sipa
Son ancien rival de 2002 est désormais en prison, la voie est libre ? Si une primaire est organisée à gauche, Segolène Royal ne dit pas non : « Je ne vais pas me dérober, […] je serais candidate », a-t-elle indiqué en juillet.
Mael Garnier /Sipa / Sipa
Se présentant comme le défenseur de la « souveraineté », de la « liberté » et de la « paix », Nicolas Dupont-Aignan a annoncé sa candidature en mars dernier. C’est un « devoir », a-t-il dit à ses partisans.
Alain ROBERT/SIPA / Sipa
Fin septembre, le « champion » du Frexit François Asselineau a pris date : il faudra compter sur lui en 2027.
comparatif•8 oct. 2025
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