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le 24 avril 2025 à 08h31,
mis à jour le 24 avril 2025 à 09h07

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La CGT-Cheminots et SUD Rail ont voté un préavis de grève du 5 au 11 mai prochain, durant un pont. Philippe Tabarot, regrette ce jeudi matin que «certains syndicats ne semblent pas vouloir avancer vers l’apaisement».

«Ce mois de mai s’annonce difficile, les usagers doivent avoir rapidement des informations pour s’organiser», lance ce jeudi matin sur RTL le ministre des Transports. En cause notamment, la grève annoncée par la CGT-Cheminots et SUD-Rail du 5 au 11 mai prochains. «Il faut continuer le dialogue social, mais pour négocier il faut être deux, certains syndicats ne semblent pas vouloir avancer vers l’apaisement», regrette Philippe Tabarot. Le ministre des Transports garde également «espoir sur les capacités de Jean-Pierre Farandou  (président de la SNCF, NDLR) et Christophe Fanichet  (directeur général de SNCF Voyageurs)» de négocier avec les syndicats.

En plus de pénaliser les usagers qui profiteraient de ce pont de mai, Philippe Tabarot pointe aussi des «conséquences très lourdes sur l’entreprise». «On doit avoir un certain équilibre sur les comptes SNCF, or une journée de grève c’est dix millions d’euros qui ne sont pas investis dans le réseau», insiste le ministre. Pour ce dernier, «il ne faut pas utiliser systématiquement l’arme de la grève». Avant son investiture, il avait notamment rédigé un texte parlementaire pour interdire les grèves lors des vacances et des jours fériés : «Quand il y a un contournement, je pense que le droit de grève est lui-même détérioré.»

Philippe Tabarot s’est également exprimé sur l’état des transports en France, soulignant que «nous n’investissons pas suffisamment». Il souhaite «trouver des sources de financement pour nos infrastructures de transport», notamment durant une conférence de financement qui se tiendra à partir du 5 mai, et durant dix semaines, à Marseille. «Il faut que d’autres moyens, par solidarité, puissent fonctionner», a fait valoir le ministre des Transports. Il envisage par ailleurs que l’État «revienne au cœur» des discussions avec les concessionnaires autoroutiers et n’envisage pas «de faire payer les routes nationales» aux usagers.