L’AFMS (Association pour la formation aux Métiers du Sport) installée à l’Etrat depuis trente ans vient d’ouvrir pour la première fois sa formation BNSSA (Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique). Dix-neuf candidats ont répondu à l’appel de Christelle Chaux, la responsable de cette initiative. Cette formation vient compléter une offre déjà solide.

Elle a pour but « d’ouvrir la porte à tous les métiers en milieu aquatique, du sauvetage à l’enseignement en passant par l’animation », précise-t-elle, avant d’ajouter : « Cela avec un accompagnement personnalisé ». Un programme presque « à la carte » car le but est bien d’attirer des candidats et surtout de le garder jusqu’au bout du cursus. La finalité étant qu’ils réussissent les examens pour entrer dans le grand bain des nageurs sauveteurs puis des maîtres-nageurs sauveteurs (MNS).

En France, il manque environ 5 000 maîtres-nageurs sauveteurs, 600 en région Rhône-Alpes Auvergne, 58 dans la Loire et 17 en Haute-Loire. Une pénurie qui a incité Christelle Chaux à ne pas rester les bras croisés (ce n’est pas dans sa nature) face à cette carence. Samedi 18 octobre, la première séance de prise de contact aura lieu à la piscine Raymond Sommet à Saint-Etienne. Pour ceux qui se décideront plus tard, elle promet qu’il y aura d’autres échéances.

« C’est une chose de savoir nager et une autre de secourir quelqu’un »

Les candidats retenus auront ensuite la possibilité de passer l’examen soit en février, soit au mois d’avril. Des stagiaires qui auront la possibilité de bénéficier d’une formation continue de trois heures par semaine durant l’année scolaire ou de mettre les bouchées doubles avec la version intensive de quinze heures par semaine pendant les vacances scolaires. Le BNSSA permet d’encadrer les activités aquatiques et nécessite l’acquisition de notions de secourisme avec le PSE1. « C’est une chose de savoir nager et une autre de secourir quelqu’un », insiste Christelle Chaux.

Cette formation bénéficiant d’une aide financière de la Région, les postulants n’auront quasiment rien à débourser. Ce BNSSA est le premier pas vers le BEJEPS AAN (Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique) qui lui permet d’enseigner la natation et des activités comme l’Aquabike ou l’Aquagym par exemple. Dans cette profession en tension de nageur sauveteur, qui a perdu de son attrait au fil des ans, sans doute dû aux incivilités dans les piscines notamment en période estivale, le rôle primordial de la surveillance et de l’apprentissage de la nage demeure prégnant. A insi que l’ont rappelé cet été les champions olympiques Alain Bernard et Florent Manaudou.

À défaut de la programmation de la part de l’État d’un nouveau plan « 1 000 piscines », ces formations ont pour but premier d’assurer une vigilance accrue dans les piscines, plans d’eau et autres endroits où la baignade est autorisée pour la prévention des noyades qui constituent une priorité nationale », conclut Christelle Chaux.

Pour tous renseignements : https://afms-aura.fr/