Né en 1984 à Saint-Denis, Raphaël Barontini puise son inspiration dans les grandes figures des mouvements historiques de libération. À la croisée du collage, de la photographie, de la sérigraphie, de la peinture et des impressions numériques, son travail propose une lecture renouvelée de l’histoire. Dans Le Mambo de Jacmel, il compose le portrait imaginaire d’une prêtresse vaudou du sud d’Haïti, devant un paysage montagneux inspiré d’un tableau du paysagiste flamand Joachim Patinir, représentant la côte escarpée de Jacmel. Cette figure mystique se pare de multiples symboles et attributs vaudous : masques sacrés Fang du Gabon, bijoux ornés de cauris, motifs de dentelle française, et une sculpture de Diablotin, emblème de la spiritualité vaudou. Puissant, très digne, ce portrait illustre, selon la galerie, une « « contre-histoire » à travers la mise en scène de héros, réels ou imaginaires ».
Paul Gauguin | Acquavella
Paul Gauguin, Nature morte au petit chien, 1889, huile sur toile, 47 x 53 cm, Acquavella, Art Basel Paris 2025
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Sur la foire, aux côtés de signatures comme Picasso, Matisse ou Dubuffet, Paul Gauguin incarne l’élan des galeries pour les grands maîtres, en ces temps où le marché se fait plus hésitant. Figure majeure du panthéon français de la peinture moderne post-impressionniste, Gauguin fut un personnage radical, ayant notamment partagé la vie de Vincent Van Gogh à Arles. Ici, sur le stand de la galerie new yorkaise, Nature morte au petit chien (1889) rassemble tous les traits caractéristiques de ses compositions : lignes simplifiées, tons vifs et un raffinement décoratif certain. Une toile aux accents cézanniens, déjà annonciatrice de ses futures explorations tahitiennes.
Claire Tabouret | Perrotin
Claire Tabouret, Airbnb, 2025, acrylique sur toile, 150 x 200 cm, Perrotin, Art Basel Paris 2025
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