ANALYSE – L’agence de notation doit communiquer ce vendredi son appréciation du risque souverain français. Avant elle, Fitch et S&P ont déjà sanctionné le pays en pleine incertitude budgétaire.
Et maintenant, Moody’s. Alors qu’il pleut des mauvaises notes sur la dette française comme à Gravelotte, c’est au tour de l’agence américaine de mettre la France en joue. Actuellement noté Aa3 (« perspective stable »), le pays, englué dans une séquence politico-budgétaire digne d’un mauvais remake de la série House of Cards, a toutes les chances d’être sanctionné. Mais à quel point ? La perspective seule sera-t-elle abaissée, passant de « stable » à « négative », ou sera-ce la dégradation pure et simple, en catégorie A1 ?
Seule certitude à l’heure actuelle : Fitch, constatant la chute du gouvernement Bayrou et la faible « capacité du système politique à mettre en œuvre une consolidation budgétaire d’ampleur », a déjà pris le parti de dégrader la note de AA- (équivalent du Aa3 de Moody’s) à A+ le 12 septembre. Standard & Poor’s, qui était censée clore le bal des revues automnales le 28 novembre, a pris tout le monde de court vendredi dernier avec sa décision
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