«On ferme, mais on se réinvente » ! Fermé pour 5 ans de travaux, le centre Georges Pompidou à Paris est désormais vide. Ses réserves ont migré à Massy (Essonne) pour y être en partie exposées dès 2026. Certaines œuvres rejoindront également des musées français ou étrangers. Et quelques-unes pourront même être accrochées chez vous, si vous êtes possesseur d’un téléviseur Samsung, grâce au partenariat que vient d’annoncer le musée d’art moderne.
De Frida Kahlo à Henri Matisse
Pas besoin d’une nacelle, d’une disqueuse, et encore moins d’un puissant scooter pour faire vôtres certaines des toiles les plus prestigieuses du centre Pompidou, à Paris. Un simple téléviseur Samsung* (hors gamme OLED) vous suffira pour « accrocher » chez vous vingt-cinq œuvres majeures issues des collections du plus grand musée d’art moderne d’Europe. Celles-ci seront disponibles courant novembre.
Les téléviseurs «The Frame» permettent depuis leur lancement il y a 7 ans, d’afficher sur leur écran des milliers d’oeuvres d’art. - Christophe Séfrin/20 Minutes
Envie d’exposer dans votre salon The Frame, de Frida Kahlo (1938) ; Get-Rot-Blau, de Wassily Kandinsky (1925) ; New York City, de Piet Mondrian (1942) ; ou La Tristesse du Roi, d’Henri Matisse (1952). Il suffit de vous servir dans l’Art Store de Samsung. Lancé il y a sept ans, avec le téléviseur The Frame («qui s’accroche au mur comme un tableau »), l’Art Store fait office de musée virtuel où se trouvent 3.500 œuvres que l’on peut « s’offrir » moyennant un abonnement de 4,99 euros/mois (ou 49,99 euros/an). Chaque mois, trente œuvres restent accessibles gratuitement.
Un an après le Musée d’Orsay
Cette collection s’étoffe en permanence, comme il y a tout juste un an avec vingt-cinq œuvres du Musée d’Orsay venues rejoindre les « réserves » Samsung. « Cette démarche vise à rendre l’art accessible à tous à travers le monde », explique la fabricant qui a travaillé près de deux ans avec les conservateurs du Centre Pompidou afin de sélectionner les œuvres (on y trouve aussi des tableaux de Marc Chagall, Joan Miró, Yves Klein, Peter Doig…), de les recadrer en 16/9e sans les dénaturer (on parle ici de « découpe »), pour « montrer au public ce qu’il ne pourra plus voir ». Du moins durant les cinq années nécessaires à la rénovation de Beaubourg. Samsung profite également du salon Art Basel Paris 2025 pour compléter son Art Store avec vingt-deux des œuvres qui y sont exposées de façon éphémère.
Sur les téléviseurs The Frame de dernière génération où nous avons pu voir certains des vingt-cinq tableaux du Centre Pompidou proposés affichés, l’effet est saisissant. La dalle mate de ces écrans permet d’obtenir un réel rendu « musée », bien loin de celui d’un cadre photo. D’autant que le capteur de lumière des téléviseurs adapte en continu l’intensité lumineuse de leur dalle. Leur cadre interchangeable ajoute évidemment à l’illusion, presque parfaite, lorsqu’il est en bois. Et il faut vraiment coller la rétine à quelques centimètres de l’écran pour y distinguer les pixels…
Interrogé par 20 Minutes sur l’engouement du public pour son Art Store, Samsung préfère rester discret, révélant cependant qu’en France, 10 à 15 % des ventes de ses téléviseurs sont des Frame (contre 30 % aux Etats-Unis). Mais aussi que 90 % des téléviseurs The Frame dans le monde sont accrochés au mur. En 2024, le concurrent de Samsung TCL lançait lui aussi avec son NXTFrame TV un téléviseur à dalle mate et cadre interchangeable au rendu « tableau ». 300 œuvres (tableaux, photos…) y sont accessibles gratuitement. Hisense lui embrayait le pas avec un unique modèle et sa galerie Vidaa Art riche de 5.000 œuvres en accès gratuit mais qui, contrairement à Samsung et son Art Store, ne repose pas sur des partenariats avec les plus grands musées du monde.