Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. (archives)
/ Photo Frédéric SPEICH
Après une séquence sur le terrain ce jeudi matin en gare Saint-Charles, au milieu des voyageurs médusés, où il a supervisé le dispositif de sécurisation renforcée, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est rendu à la préfecture de Région pour évoquer notamment la restauration de la sécurité du quotidien et les déclinaisons du PADRSQ.
Lutte contre la délinquance du quotidien
Derrière l’acronyme laborieux à mémoriser, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait lancé en février dernier le « plan d’action départemental de restauration de sécurité du quotidien » et annoncé sa stratégie : « Que dans chaque département, au plus près des réalités locales, des actions ciblées soient pensées et menées pour lutter plus efficacement contre cette délinquance qui empoisonne la vie des Français ».
À chaque préfet, donc, d’établir un plan de bataille adapté territorialement à la lutte contre la délinquance du quotidien. Dans les Bouches-du-Rhône hier mercredi 23 avril, lors d’une vaste opération dite « Jumbo », un millier de policiers, gendarmes, douaniers, services de la direction départementale des protections de la population, de la direction générale des Finances publiques, de l’URSSAF et de la police municipale, avec le renfort de 7 compagnies de CRS ont procédé au contrôle de quelque 10 000 personnes.
Des contrôles menés simultanément dans les rues, les commerces, les transports et les grands axes routiers du département qui ont abouti à la fermeture de 9 commerces, tandis que huit autres fermetures ont été demandées.
Rien que sur Marseille, 60 personnes auraient été placées en garde à vue ce mercredi soir.