Nicolas Sarkozy
ne passe pas inaperçu derrière les barreaux.
Mercredi 22 octobre au matin, le ministre de l’Intérieur,
Laurent Nuñez
, a révélé sur CNews-Europe 1 que l’ancien
président bénéficiait d’un dispositif de sécurité
inédi
t dans l’histoire pénitentiaire française. Le
ministre a précisé que la
prison de la Santé
à Paris place l’ancien président à
l’isolement dans un quartier d’une vingtaine de cellules. Deux
officiers de sécurité l’escortent en permanence « eu égard à son
statut et aux menaces qui pèsent sur lui ».

Les réactions ne se sont pas fait attendre.
Sur le plateau de Quotidien, Franz-Olivier Giesbert n’a pas mâché
ses mots. Il a donné son avis sans détour. Sa prise de
position
a déclenché un débat houleux avec Yann Barthès.
L’éditorialiste a dénoncé la décision de justice et l’incarcération
de l’ancien président, provoquant un échange tendu avec
l’animateur.

Franz-Olivier Giesbert monte au
créneau sur le plateau de Quotidien

Ambiance électrique sur le
plateau de Quotidien ce
jeudi 23 octobre. Invité par Yann Barthès pour présenter le
quatrième tome de son Histoire
intime de la Ve République,
Franz-Olivier Giesbert
s’est retrouvé face à des chroniqueurs
loin de partager ses opinions. Dès le début, le ton est donné
lorsque l’animateur lui demande : « Qu’est-ce que vous avez
envie de dire à un jeune d’aujourd’hui sans faire le vieux
con ?
« .

Très vite, le débat s’enflamme à
l’évocation de l’incarcération de Nicolas Sarkozy. L’éditorialiste
déplore la sévérité de la décision de justice : « Vous
avez l’air de trouver normale cette affaire
« ,
lance-t-il, rappelant qu’il n’est « pas réputé pour être
sarkozyste ». Évoquant la condamnation de l’ancien président
dans le cadre du procès libyen, il s’indigne : « C’est honteux,
c’est un scandale. Ce n’est pas un jugement en droit, les juges ont
voulu se le payer ».

Un
échange tendu avec Yann Barthès

Face à cette tirade,
Yann Barthès
tente de nuancer : « Est-ce que ce n’est pas
risqué de contester une décision de justice ? ». Franz-Olivier
Giesbert lui rétorque sans hésiter : « Je ne vais pas me gêner !
On est en France », invoquant le « droit à l’esprit
critique ». Mais lorsque l’animateur insiste, la tension monte
encore d’un cran.

L’écrivain lâche une comparaison qui choque :
« Dans l’affaire Dreyfus, on sait dans quel camp vous
auriez été
. Surtout il ne faut pas contester les décisions
de justice ». Interloqué, Yann Barthès lui répondra plus tard :
« Vous êtes parti au quart de tour. Vous avez quand même dit
tout à l’heure que j’aurais été du mauvais côté ».
Franz-Olivier Giesbert conclura avec fougue : « Je suis
révolté
et je vais mourir révolté, c’est français
aussi ».