Les fidèles ont dû être évacués, mais la situation a vite été maîtrisée. Victime d’un incendie criminel, l’édifice a rouvert fin septembre après des travaux d’envergure.

Panique à la cathédrale de Nantes. Victime d’un incendie criminel en 2020, l’édifice accueille de nouveau ses visiteurs et fidèles depuis le 27 septembre. Or, à peine un mois après cette réouverture, l’alarme incendie s’est déclenchée en pleine messe. Jeudi soir, vers 18h30, des pompiers ont été dépêchés aux abords du monument «suite à une détection incendie dans la tour sud de la cathédrale au niveau de salle des carillons», a communiqué le centre d’opération départemental d’incendie et de secours de Loire-Atlantique.

La situation a vite été maîtrisée. «Les reconnaissances dans le bâtiment, croisées avec les informations fournies par le Système de Sécurité Incendie et la vidéosurveillance, n’ont révélé aucune présence de points chauds, de fumées et de flammes», précise le bulletin des pompiers. Si rien de grave n’a été détecté, 130 fidèles qui participaient à l’office religieux de 18 heures ont tout de même été évacués. De même, un important dispositif de sécurité a été déployé. La police et le préfet se sont rendus sur place. L’hypothèse d’un dysfonctionnement de sécurité est à l’étude. Selon France 3, le système d’alarme va faire l’objet d’une expertise technique.


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Des travaux encore en cours

Durant son chantier de restauration quasiment terminé, tout le système de réseaux électriques, d’éclairage et de sûreté a été changé. D’autres travaux sont encore en cours. En 1972, la cathédrale de Nantes avait déjà brûlé, de manière accidentelle. En 2020, le feu avait été mis par un réfugié rwandais sous OQTF, fragile psychologiquement, qui était bénévole dans le diocèse.