Le film était programmé mercredi soir au Château de la Buzine, une salle municipale, pour toute la semaine.. Une heure avant la projection, il a été déprogrammé.
Le maire de Marseille, Benoît Payan, explique que ses services juridiques lui ont indiqué que la diffusion de ce film pourrait placer la ville dans l’illégalité au regard de la loi sur la laïcité qui interdit la mise en avant de religions.
Benoît Payan a insisté sur la chaîne CNews qu’il n’était pas question de censure, rappelant que la ville de Marseille est historiquement consacrée au Sacré cœur.
La RATP et la SNCF avaient invoqué également le principe de laïcité pour refuser la campagne d’affichage dans le métro et les gares. MediaTransports, la régie publicitaire de la SNCF et de la RATP, a écarté leur campagne à cause du caractère “confessionnel et prosélyte” du film, “incompatible avec le principe de neutralité du service public”.
Le film docu-fiction Sacré Cœur conte l’histoire des apparitions du Christ à sainte Marguerite Marie Alacoque au couvent de Paray-le-Monial, entre 1673 et 1675, prémices à la dévotion au Sacré Cœur de Jésus, le tout ponctué de témoignages de croyants qui parlent du message d’amour du Christ.
Dans les commentaires racistes et insultants sur les réseaux sociaux, B.Payan est même baptisé “lécheur de babouches”, on peut conclure que beaucoup n’ont pas entendu le message du Sacré Cœur, qu’ils se rassurent le film est toujours diffusé dans tous les cinémas privés de Marseille.