« Des documentaires drôles, créatifs et d’une qualité technique indéniable »

« Les productions de Léon Dubreuil sont bien cadrées et montées, estime Joëlle Virissel. Son fils a déposé huit films à la cinémathèque en 2017. Cette rencontre nous a permis d’en savoir un peu plus sur le cinéaste amateur décédé en 1991 qui n’était pas membre d’un caméra-club. »

Selon la cinémathèque de Saint-Étienne, Léon Dubreuil était originaire de la Terrasse-en-Dorlay où il est né en 1912, et s’est installé à Izieux en 1918 : « Il a été embauché dans l’usine de soie artificielle d’Izieux, la CTA (Comptoir des textiles artificiels), aux usines Gillet. Je pense qu’il était contremaître. Passionné de marqueterie, de trains électriques et de photographie, il s’est rapidement initié au cinéma amateur. »

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Léon Dubreuil aurait été fait prisonnier lors de la bataille de Dunkerque (1940). À la fin du conflit, après son retour d’Allemagne, « il s’est mis à filmer tout ce qu’il pouvait. Sa production de documentaires drôles, créatifs et d’une qualité technique indéniable, lui procurera plusieurs commandes officielles de la mairie d’Izieux ».