Par
Rédaction Lyon
Publié le
24 avr. 2025 à 10h43
Mohamed Medjdoub, un Algérien de 30 ans sympathisant du groupe État islamique, a fait appel de sa condamnation en première instance pour avoir organisé en 2019 un attentat dans une rue piétonne de Lyon, indique l’AFP mercredi 23 avril de source judiciaire.
Quinzaine de blessés dans l’attentat
L’attentat organisé rue Victor Hugo entre la place Bellecour et Perrache avait fait une quinzaine de blessés.
À l’issue d’une semaine de procès devant les assises spéciales de Paris, il a été condamné le 7 avril pour tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste, à une peine de réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans.
Avant l’annonce du verdict, Mohamed Medjdoub avait revendiqué son acte, affirmant ne rien regretter et affichant son « mépris » pour « les apprentis croisés ».
« Narcissique » et « dangereux »
Décrit par les experts comme « narcissique » et « dangereux », le jeune homme, ex-étudiant en informatique, avait choisi de se taire tout au long de son procès à l’exception du dernier jour.
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Au sein de la cour d’assises spéciale de Paris, Mohamed Medjdoub ne s’est jamais levé de son banc, comme il est d’usage à chaque reprise d’audience, et a ignoré les magistrats ou les victimes, mais aussi les membres de sa famille, dont ses parents venus déposer à la barre.
Bombe fabriquée par ses soins
Le 24 mai 2019, deux jours avant les élections européennes, le jeune homme radicalisé, sympathisant de l’EI, avait déposé une bombe fabriquée par ses soins devant une boulangerie dans une rue piétonne de Lyon. L’explosion a fait une quinzaine de blessés, dont une fillette de 10 ans.
La bombe, emballée dans un sac en papier kraft, était composée de TATP, un explosif artisanal, enfermé dans un tube de chips avec plus de 270 projectiles métalliques.
AFP
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