Faits divers
En pleine nuit, le 21 septembre, à Toulouse, un homme de 48 ans s’est introduit dans une chambre et s’est glissé avec le sexe en érection dans le lit d’une femme après le départ de son mari. Poursuivi pour agression sexuelle, il a finalement été condamné uniquement pour “violation de domicile” par le tribunal correctionnel.
Publié le 24 octobre 2025 à 14h48

Un homme a comparu devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour des faits survenus le 21 septembre. © PIXABAY
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 21 septembre à Toulouse. Alors que son mari était sorti promener le chien, une femme s’est retrouvée face à un inconnu qui s’était introduit chez elle, rapporte La Dépêche du Midi. L’homme de 48 ans s’est glissé dans son lit, le sexe en érection, sans prononcer un mot. Terrifiée, la victime a crié, ce qui a alerté son mari qui est revenu précipitamment et a réussi à immobiliser l’intrus jusqu’à l’arrivée de la police.
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Les faits requalifiés en « violation de domicile »
Présenté devant le tribunal correctionnel de Toulouse, l’homme a reconnu s’être introduit dans la maison sans autorisation. L’expertise psychiatrique a révélé qu’il souffrait de troubles psychotiques chroniques, aggravés par une rupture de traitement et une consommation de cannabis.
Ces éléments ont conduit la justice à reconnaître une altération de son discernement au moment des faits. Faute d’éléments suffisants pour caractériser une agression sexuelle, le tribunal a décidé de requalifier l’affaire en « violation de domicile ». Le quadragénaire a été condamné à douze mois de prison, dont quatre avec sursis probatoire, ainsi qu’à 1 000 euros d’amende pour le préjudice moral subi par la victime.
A LIRE Lyon : armé d’un cutter, un SDF sous OQTF s’introduit dans une synagogueUne affaire harcèlement jugé lors de la même audience
Lors de cette même audience, le prévenu a également été jugé pour harcèlement à l’encontre d’une éducatrice dont il disait être amoureux. Convaincu d’entretenir une « histoire d’amour » avec elle, il l’avait suivie à plusieurs reprises à son domicile et sur son lieu de travail. Ces faits ont contribué à dresser le portrait d’un homme instable, déjà connu pour ses troubles psychotiques chroniques et en rupture de traitement.
