Malgré la double parade de Pauline Peyraud-Magnin, les Bleues ont cédé face à l’Allemagne de Klara Bühl (1-0) en demi-finale aller de la Ligue des nations.

Tops 

Bühl intenable et décisive

L’ailière allemande a porté le coup fatal face aux Bleues. Tout au long du match, Klara Bühl a donné le tournis à De Almeida dans son couloir gauche. En première mi-temps, elle n’est pas passée loin d’ouvrir le score, mais ses frappes notamment à la 19e n’ont pas trouvé le cadre.


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Après un retour des vestiaires plus discret, elle trouve finalement la faille en trompant Pauline Peyraud-Magnin d’une magnifique frappe puissante en dehors de la surface (79e). Remplacée par Zicai dans la foulée de son but sous l’ovation du public de Düsseldorf.

La double parade de Pauline Peyraud-Magnin

Malmenées en début de match, les Bleues sont restées au contact des Allemandes grâce à une double parade splendide de Pauline Peyraud-Magnin (3e). Elle fut ensuite décisive sur la reprise à bout portant d’Anyomi qui joue mal le coup (voir flop). Malheureusement, elle est trop courte pour stopper la frappe de Bühl.

Flops

L’entame ratée des Bleues

Les Bleues ont vécu l’enfer en début de match face à l’Allemagne. Dans les dix premières minutes, la France n’a pas existé et aurait pu être menée sans la formidable double parade de sa gardienne. Quelques minutes plus tard, un penalty a failli être sifflé contre la défense tricolore après un tacle de Lakrar sur l’Allemande Kett. Enfin, un nouvel assaut de la Mannschaft est passé juste à côté de la cage française suite à une perte de balle dans l’entrejeu (10e). Une entame à oublier.

Anyomi inefficace

L’attaquante de Francfort ressort frustrée de ce match. À l’instar de cette action contre Lakrar où Nicole Anyomi se venge d’une faute non sifflée par l’arbitre en se faisant justice elle-même. Elle n’a pas su convertir la domination allemande et fut très discrète à côté notamment de Bühl. Son gros raté face à Peyraud-Magnin (57e) a été celui de trop pour son sélectionneur Christian Wück qui la remplace par Schüller.