Après Moyenne Durance, les Aubagnais, Provençaux les plus haut classés du tableau actuel, défient Avignon Ouest (R2).

/ PHOTO Eric Camoin

La Valette (R2) – Istres (N2)
Tous les voyants au vert

Sur le papier, cela sent très bon pour le Istres FC. Et pourquoi pas, l’opportunité de défier une équipe professionnelle au prochain tour, comme l’an dernier face à Grenoble (0-4, 8e tour) ? Trois divisions d’écart, Istres invaincu sur ses sept derniers matches : tous les voyants semblent au vert face à La Valette, formation de Régional 2 (ce samedi à 16h). L’entraîneur Zaki Noubir n’hésite d’ailleurs pas à donner du temps de jeu à un groupe élargi, par obligation avec les blessures et suspensions diverses (celle de Foued Kadir a pris fin le week-end dernier) mais aussi par choix.

Une équipe istréenne qui continue à ajuster les contours de son effectif avec la venue de Bastian Badu (ex-Nîmes, N2) dans le secteur offensif. Une période faste qui a permis notamment à Simon Cara et à l’ancien Martégal, Aymane Nassiri, de trouver le chemin des filets. Istres sera tout de même attentif. Il suffit de se rappeler sa qualification au 5e tour, acquise au terme d’une séance de tirs au but à rallonge face à Esterel (2-2, 10 tab à 9).

Grasse (N2) – Fos (N3)
Un bon coup à jouer

Grasse a longtemps espéré bâtir une formation pour accéder en N2. Mais les voies de la poule sud sont souvent impénétrables au 4e échelon national. Des ambitions qui ont vécu. Il s’agit désormais de jouer le maintien pour une équipe azuréenne qui s’est invitée dans ce 6e tour (ce samedi à 19h) en se faufilant par un trou de souris et une qualification aux tirs au but face à Martigues Sud.

Même en déplacement, même avec une division d’écart, cela peut être une bonne opportunité pour les hommes d’Eddy Cardillo de goûter au 7e tour de la compétition, des Fosséens qui ont pris la bonne habitude d’empiler les buts. Une confiance qui sera aussi précieuse dans une compétition où le staff fosséen a régulièrement opéré une rotation limitée.

Aubagne (N) – Avignon Ouest (R2)
Nouvelle formalité ?

Le club provençal le plus haut classé derrière l’OM depuis cette saison s’est fait peur, l’espace d’un quart d’heure lors de son entrée en lice à Moyenne Durance avant de finalement dérouler (1-4) contre une formation de R3 qui n’a pas pu donner davantage. Aubagne-Air Bel enchaîne avec un nouvel adversaire largement à sa portée, dimanche (15h), chez lui, cette fois, le rendez-vous en terre vauclusienne ayant été déplacé ce samedi par la Ligue Méditerranée qui a estimé qu’Avignon Ouest (R2)  ne remplissait pas les critères de sécurité nécessaires pour assurer le déroulement de la rencontre.

Le FC Avignon Ouest est classé un cran au-dessus des Bas-Alpins (R2) et passe du coq à l’âne en accueillant la seule formation de National de la zone après avoir éliminé Draguignan, qui évolue en Départemental 1. Pour une fois dans la peau du gros, eux qui sont souvent perçus comme les Petits Poucets du N1, les Aubagnais devraient encore aligner une équipe bis pour donner une chance aux jeunes issus de la fusion avec Air-Bel, d’autant que l’infirmerie commence à être bien garnie.

Pertuis (R2) – Cannes (N2)
Rendez-vous prestigieux

Si Avignon trépasse, il y aura toujours une lueur d’espoir pour un exploit vauclusien. Ce dimanche (15h) sera aussi le théâtre d’un choc des cultures entre Pertuis et l’AS Cannes, candidat déclaré à la montée depuis plusieurs années, club iconique aux moyens faramineux (détenu par Dan Friedkin, également actionnaire majoritaire de l’AS Rome et d’Everton). Une affiche forcément alléchante face aux azuréens qui ont réussi l’exploit de se hisser jusqu’en demi-finale la saison dernière.

Pertuis veut y croire et il le peut : Cannes a changé d’entraîneur il y a cinq jours après un improbable intérim assuré par Grégory Coupet et l’ex-Olympien Morgan Amalfitano sur le banc. Sortant d’une crise institutionnelle, c’est peut-être ce dimanche que l’ancien club de Zinedine Zidane sera le plus vulnérable. Avant l’entrée en lice des clubs de Ligue 2 au prochain tour, c’est dès maintenant que les Provençaux ont l’occasion de se donner le droit de rêver d’une épopée.