Les clubs se les arrachent et leur talent est ardemment recherché. Si dans le rugby moderne, les joueurs tendent à devenir de plus en plus complet, il reste encore de vrais spécialistes et des postes si particuliers. Celui de pilier droit en est un. Force de la nature, il doit être capable de résister à la pression adverse sur mêlée et de faire parler sa puissance dans le jeu courant.

« Un poste qui est rare et qui vaut cher »

Leurs profils sont rares et particulièrement recherchés. Si avec Ben Tameifuna ou Carlü Sadi, l’Union Bordeaux-Bègles n’est pas vraiment à plaindre, le club s’active pour se renforcer sur cette position. Ils ont ainsi essuyé le refus de Thomas Du Toit et pourrait désormais se tourner vers des Toulousains pour compléter leur première-ligne. Invité de l’émission Top Rugby, Jean-Baptiste Poux est revenu sur ce poste si particulier et sur la nécessité de faire progresser les jeunes talents en Pro D2, à l’image de Zaccharie Affane, prêté à Brive.

« Le poste de pilier droit, c’est un poste qui est rare et qui vaut cher aussi. On a notre formation, mais on voit que pour bien les former, il y a ce passage en Pro D2. Après, des joueurs confirmés, il n’y en a pas partout. C’est difficile pour les faire venir parce que la concurrence est rude, car tous les clubs en cherchent. Pour être au top du top, il faut être armé devant et derrière ».

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Pour résumer

Jean-Baptiste Poux est revenu dans l’émission Top Rugby sur la difficulté au plus haut-niveau de parvenir à recruter des joueurs dans une position spécifique. L’entraîneur de la mêlée de l’Union Bordeaux-Bègles évoque la rareté des piliers droits.

Arnaud Déchelotte