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Rédaction de Toulouse

Publié le

25 oct. 2025 à 11h16

Il suffit de se balader rue Gambetta. Et constater l’omniprésence des restaurants de ramen pour cerner la folle passion que nourrit Toulouse pour ce totem de la cuisine japonaise (mais d’origine chinoise, rappelons-le). Cette fois, c’est loin de l’hypercentre que le dernier spot en date, Maître Ramen, a poussé. En plein cœur des Halles de la Cartoucherie.

Ramen supplément œuf

Ce qui plait dans le ramen ? Son côté réconfortant. Ce grand bol brûlant rempli de bouillon, de nouilles et de viande, qui peut rassasier à lui seul à un tarif compétitif. Du moins dans l’absolu, puisque chez Maître Ramen, il faut compter 15 euros et 16 euros pour les deux recettes à la carte. Plus cher que les autres échoppes du centre-ville. Le Tantanmen (caractérisé par son bouillon épais) ayant été victime de son succès, je me suis rabattu sur le Shoyu, plus traditionnel avec son bouillon de soja.

Correct à l’arrivée, même s’il manque un peu de caractère, et penche trop vers le sel. A saluer, les nouilles fines parfaitement cuites, les ingrédients (viande, pousses de bambou, chou) plus fournis que lors des premiers jours d’ouverture. Dommage en revanche de devoir payer un supplément d’1€50 pour avoir un œuf, qui devrait être présent de base…

Sushi au foie gras, vraiment ?
Ça ne change pas le goût des sushis, mais ça fait toujours son petit effet
Ça ne change pas le goût des sushis, mais ça fait toujours son petit effet ©L.M.M.

Direction le Grand-Rond, où les restaurants se comptent sur les doigts…d’un seul doigt. C’est dire si l’ouverture du Japonais HIKARI était très attendue dans le quartier. Engouement mérité ? Disons qu’il ne faut pas avoir mangé de sushi au Japon. Ce qui est proposé reste dans la norme de l’acceptable, vu de France.

Riz de bonne facture, recettes attendues (saumon, avocat, thon, anguille…) ou plus inattendues (foie gras et confiture de figue, vraiment ?). Exécution parfois grossière, et petite déception sur les hikari rolls, présentés comme la spécialité du chef. Mais rien de neuf sous le soleil levant…

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Yuki, un spot à onigiri 
L’onigiri, un snack mangé à toute heure de la journée au Japon
L’onigiri, un snack mangé à toute heure de la journée au Japon ©L.M.M.

Terminons avec le petit dernier : YUKI. Un mini spot près du marché Victor Hugo qui propose des onigiris, iconique boulette de riz, façonnée la plupart du temps en format triangle, et farcie de saumon, thon, poulet, bœuf…

Un snack préparé ici à la minute, ce qui occasionne un peu d’attente. C’est correctement ficelé, 100% frais, avec néanmoins un petit manque de saveurs sur certaines recettes. Comptez moins de 4 euros pièce (sauf pour celui à l’anguille), et partez sur au moins trois onigiris pour être un temps soit peu calé.

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