Ceux qui m’aiment prendront le train. Et pas n’importe lequel. L’Orient-Express ouvre en majesté l’exposition « 1925-2025, cent ans d’Art déco » au Musée des Arts Décoratifs (MAD) (Paris Ier). À l’étage, la partie disons sérieuse de l’exposition, très roborative avec 1 200 œuvres — mobilier sculptural de la chaise au canapé ou bureau, bijoux précieux, objets d’art, dessins, affiches, pièces de mode — raconte la naissance de l’Art déco à travers une évocation de son exposition internationale et originelle de 1925 à Paris, qui a été, il y a un siècle, un énorme succès populaire digne d’un parc d’attraction.
Mais l’attraction cette fois, depuis l’ouverture de cet anniversaire au MAD le 22 octobre, c’est le rez-de-chaussée dans la Nef de cette partie du Palais du Louvre, dédié à l’Orient-Express, né avant l’Art déco mais qui en constitue le symbole, tant par son art de vivre que son design intérieur. Une cabine restaurée de l’ancien train Étoile du Nord de 1929 et trois maquettes du futur Orient-Express, qui reprendra le rail en 2027, cinquante ans après son dernier Paris-Istanbul.