«La plus compétente, adaptable et létale plateforme de combat au monde ». On croirait entendre une réplique de la saga Expendables, mais c’est la description que fait l’armée américaine de son joyau naval, le porte-avions USS Gerald R. Ford, comme le rapporte CNN. C’est ce monstre des mers que Donald Trump a décidé d’envoyer dans les Caraïbes pour – officiellement – lutter contre le narcotrafic.
Depuis début septembre, au moins dix frappes américaines ont été menées dans le secteur et dans le Pacifique contre des embarcations présentées comme celles de narcos, entraînant la mort d’au moins 43 personnes. Washington veut donc aller plus loin pour, dixit le Pentagone, « consolider la capacité des Etats-Unis à détecter, surveiller et stopper acteurs et activités illicites ».
4.500 personnes à bord… mais pas le F-35C
Pour vous parler brièvement du USS Gerald R. Ford, rien de plus simple : il s’agit du plus grand porte-avions du monde (et donc du plus grand navire de guerre du monde). Il mesure 337 mètres de long (un peu plus que la Tour Eiffel couchée dans l’eau) pour un peu moins de 80 mètres de large, et pèse 100.000 tonnes. Le Ford, propulsé par deux moteurs nucléaires, peut accueillir environ 4.500 membres d’équipages, plus de 70 avions ou hélicoptères de combat. Mais pas le récent F-35C, un chasseur furtif.
Le Ford est aussi le premier né de la nouvelle génération des portes-avions américains, qui remplacent peu à peu la classe des Nimitz. Mis en service en 2017, il n’a en réalité pris part à de vraies opérations qu’à compter de 2022. Enfin, sachez qu’il a comme ses frères géants une devise (et un écusson) « Integrity at the helm » ( « L’intégrité à la barre »).