En plein effort, Marine interrompt son footing matinal ce samedi. Dans la ligne droite du quai François-Mitterrand (Ier), entre la Seine et le Louvre, cette trentenaire parisienne marque un bref arrêt, sort son téléphone et zoome sur une fenêtre bien précise du musée le plus fréquenté du monde. Même réflexe pour ce cycliste qui descend de son Vélib’, le temps d’un selfie.

Presque une semaine après l’incroyable cambriolage dont a été victime le Louvre, il n’existe pas un badaud qui ne tourne pas la tête vers l’endroit où tout s’est joué en une poignée de minutes. Cet endroit précis où, le dimanche 19 octobre au matin, deux malfaiteurs ont pénétré à l’aide d’une nacelle et d’une échelle dans la galerie d’Apollon, dérobant de prestigieux « joyaux de la couronne de France ».