Le sénateur LR a jugé, dans un entretien au « Parisien, que le projet de budget en cours d’examen par les députés n’était « pas acceptable ».

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Publié le 25/10/2025 19:27

Temps de lecture : 2min

Le président du Sénat Gérard Larcher lors du défilé du 14 juillet 2025, à Paris. (MOHAMMED BADRA / AFP)

Le président du Sénat Gérard Larcher lors du défilé du 14 juillet 2025, à Paris. (MOHAMMED BADRA / AFP)

Le Sénat, contrôlé par la droite et les centristes, « rétablira la réforme des retraites » dans le cadre de l’examen du budget 2026 de la Sécurité sociale, si l’Assemblée vote sa suspension, a prévenu samedi le président de la chambre haute du Parlement, Gérard Larcher. « Nous la votons depuis cinq ans. Je rappelle que son abandon, c’est 30 milliards de déficit en 2035 », a expliqué le sénateur LR dans une interview au Parisien, qualifiant le « budget présenté » à l’Assemblée de « pas acceptable ».

Les socialistes ont obtenu du Premier ministre Sébastien Lecornu – en échange d’une non-censure de leur part – que la suspension de la réforme des retraites puisse être votée par l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen du budget de la Sécurité sociale (PLFSS), qui débute lundi en commission. S’il existe une majorité à l’Assemblée en faveur de la suspension de la controversée réforme d’Elisabeth Borne de 2023, le Sénat, qui sera ensuite saisi de l’examen du budget, y sera majoritairement opposé.

« Il est clair que le Premier ministre regarde surtout du côté des socialistes ! Il a abandonné le 49.3 comme un cadeau de Noël, mais les socialistes en demandent et en demanderont toujours plus », critique Gérard Larcher. « Il n’est pas question d’accepter n’importe quoi », appuie le président du Sénat, qui demande, comme l’ensemble de la droite, plus de diminution des dépenses publiques. « Depuis mai, le Sénat, avec les groupes de la plate-forme commune, les deux rapporteurs généraux et les rapporteurs, travaille à une proposition de budget avec 32,5 milliards d’économies », ajoute-t-il.

« La droite sénatoriale fera ses choix », réagit sur X le patron du PS, Olivier Faure. Il a prévenu en retour : « dans nos institutions, l’Assemblée nationale a le dernier mot ».