«Il est très important de poursuivre notre effort de soutien à l’Ukraine et de pressions sur la Russie», a interpellé Emmanuel Macron devant les dirigeants de la Coalition des volontaires, qui comprend 26 pays, dont la plupart étant des alliés européens. Le président français a également annoncé que l’armée français allait livrer des missiles Aster – antiaérien et antibalistique – ainsi que des avions Mirage à l’Ukraine.

Cette livraison s’effectuera dans les «prochains jours» et comprendra également «de nouveaux programmes de formation», a présenté Emmanuel Macron depuis Paris, sans davantage de précisions. Pour l’heure, la France a livré trois Mirage 2000 à l’Ukraine sur les six promis, en raison notamment des besoins de formation des pilotes ukrainiens. Mais un a été abattu en juillet dernier.

«Nous étudions de nouvelles pistes»

Du côté des missiles Aster, produits en coopération avec le voisin italien, le nombre déjà fourni n’a pas été précisé par les deux pays. Emmanuel Macron a signalé que de nouvelles pistes d’aide à l’Ukraine allaient être étudiées mais que, pour le moment, les priorités concernaient ces missiles Aster, l’envoi de Mirage et la formation.

En conférence de presse aux côtés de Volodymyr Zelensky, à la suite de la réunion, le Premier ministre britannique Keir Starmer a appelé à intensifier les sanctions sur les hydrocarbures russes : «Nous allons agir pour retirer le pétrole et le gaz russes du marché mondial. La semaine dernière, le Royaume-Uni est devenu le premier pays à sanctionner toutes les grandes compagnies russes. Mercredi, les États-Unis nous ont rejoints et l’Union européenne a adopté de nouvelles sanctions. Donc nous étouffons la machine de guerre russe». Ce samedi 25 octobre, le conflit en est à son 1.340e jour depuis l’invasion russe.