Jean-Louis Aubert dans «Les rencontres du Papotin»
Leo Kekemenis / Léo KEKEMENIS – France Télévisions

Entre instants de musique et d’émotion, le chanteur âgé de 70 ans s’est, entre autres, livré sur son enfance face aux journalistes non-professionnels du Papotin dans l’émission diffusée sur France 2.

«Quel est votre premier souvenir de musique ?», «Est-ce que vous avez déjà rencontré Louis Bertignac dans un parc animalier ?», «Tes parents te trouvaient chiants ?» Autant de questions auxquelles Jean-Louis Aubert a accepté de répondre ce samedi 25 octobre. L’artiste s’est plié à cette transparence et cette authenticité à l’occasion des «Rencontres du Papotins» diffusée sur France 2.

Sans jamais se départir de son sourire ni de sa guitare, le chanteur âgé de 70 ans s’est confronté, sans jamais paraître désarçonné aux journalistes porteurs de trouble du spectre autistique. Entre émotion et intimité, Jean-Louis Aubert est revenu sur son enfance et sur sa relation avec ses parents. «Ils étaient soucieux et moi j’étais très dissipé. Surtout quand je suis arrivé à Paris. En province j’étais un peu plus solitaire, à Paris je me faisais beaucoup de copains et à l’école j’étais très agité», explique l’originaire de l’Ain, en Auvergne-Rhône-Alpes.

«Vous pouvez tomber à tout moment» : Jean-Louis Aubert raconte son opération à cœur ouvert dans «Sept à huit»


Passer la publicité

Son amour de la musique n’a pas arrangé les affaires de ses parents. «J’ai fait de la musique très tôt. J’avais envie d’être libre. C’était une drôle de période et la musique c’était même un peu politique. C’était la liberté», se souvient le membre du groupe Téléphone. Pourtant, cet amoureux de liberté s’est confronté à des obstacles avant de pouvoir faire accepter sa vocation à ses proches. «Votre père vous a amené voir un psy pour pas que vous deveniez musicien. C’était quoi votre réaction ?», interroge l’un des journalistes non-professionnels.

Jean-Louis Aubert se replonge dans sa mémoire et rappelle les faits : «Le monsieur m’a fait parler puis il nous a convoqués tous les deux et a dit : “S’il y a quelqu’un chez qui quelque chose ne va pas, c’est vous” et il a regardé mon père. Il a dit : “Votre fils a un rêve, il est passionné par ça, il a besoin au moins d’essayer de le faire”». Et de poursuivre : «Mon père a été super, on est allé boire une bière ensemble après et il m’a dit : “Bah écoute, t’as gagné, j’ai fait tout ce que j’ai pu”. Et donc ce psy a été important parce qu’il a dit à mon père de laisser son fils tranquille, de me laisser essayer de réaliser mon rêve», confie-t-il non sans une certaine émotion.