La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Lire la Vidéo
MUSIQUE – Une énième trace de main rouge, des cris de joie, et le tour est joué. Après être resté assis plus de 24 heures à signer des pochettes de CD vierges, sans manger ni dormir, l’artiste rouennais Rilès Kacimi a enfin terminé son nouveau défi ce samedi 25 octobre. Pour marquer la sortie de son album The 25th Hour, le rappeur avait décidé de créer environ 800 pochettes par heure en direct sur YouTube.
Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus, Rilès avait commencé son challenge à 12 h 35 vendredi, dans une galerie d’art du centre de Paris aménagée pour reproduire une usine. Des haut-parleurs diffusaient des sons de machine, tandis que des membres du personnel en blouses blanches rangeaient les pochettes marquées par une trace de main de l’artiste.
C’est après 24 heures et 42 minutes que Rilès a atteint son objectif sous le regard des spectateurs médusés, soit plus de 20 000 pochettes uniques signées. Dans les commentaires, de nombreux fans ont félicité le chanteur qu’ils ont qualifié de « génie du marketing ». « Belle performance, lourde de sens et ultra-symbolique », a conclu un internaute sous la vidéo Instagram montrant la fin du défi épuisant.
Certains internautes ont débattu du niveau de difficulté de la performance, estimant que le défi était semblable au « travail à la chaîne » des chefs de cuisine ou d’employés dans une usine. D’autres ont plutôt exprimé leurs craintes pour la santé de Rilès, affirmant qu’il risquait une « tendinite » à cause de sa « position si inconfortable », tenue pendant des heures d’affilée.
Rilès est un habitué de ce genre de performances. En février, il avait notamment couru 24 heures sans s’arrêter, enfermé dans une pièce de verre, une scie mécanique dans le dos. Il explique chercher à se « challenger » en repoussant ses limites, et à s’exprimer « par d’autres médiums que la musique » comme la peinture, ou l’effort physique.