Des frappes de missiles russes sur l’Ukraine menées dans la nuit de vendredi à samedi ont causé la mort de trois. « Un secouriste a été tué et un autre blessé à la suite d’un tir répété de missiles sur la communauté de Petropavlivska dans la région de Dnipropetrovsk », dans le centre-est du pays, a déclaré le ministère de l’Intérieur sur les réseaux sociaux.
Kiev prise pour cible
Dans cette même région, « une femme a également été tuée et sept personnes ont été blessées », a indiqué le ministère, expliquant que des « camions de pompiers, des bâtiments résidentiels et des magasins ont été endommagés ». Moscou a également pris pour cible la capitale Kiev. L’attaque a tué deux personnes et blessé douze autres dans la capitale, à indiqué son maire Vitali Klitschko sur les réseaux sociaux.
Vers quatre heure du matin, les journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu le sifflement caractéristique des missiles ainsi que de puissantes détonations. Les services de secours nationaux ont partagé des photos de pompiers luttant contre le flammes, alors que des incendies importants se sont déclarés dans deux quartier de la capitale, selon des sources municipales. Cette nuit-là, la Russie a tiré sur l’Ukraine « neuf missiles balistiques Iskander-M », et « 64 drones d’attaques » et d’autres types selon l’armée de l’air ukrainienne, qui affirme avoir détruit 50 drones et quatre missiles.
Les alliés de l’Ukraine « déterminés »
Volodymyr Zelensky a déclaré que, depuis le début de l’année, la Russie a lancé contre l’Ukraine « environ 770 missiles balistiques » et plus de « 50 missiles Kinjal » hypersoniques, difficile à intercepter pour la défense aérienne. « Nos partenaires disposent des systèmes nécessaires et peuvent déjà aider à défendre l’Ukraine » contre les missiles balistiques russes utilisés dans « presque toute ses attaques », a expliqué le dirigeant ukrainien sur les réseaux sociaux.
La veille, la « coalition des volontaires », qui rassemble une trentaine de pays essentiellement européens qui soutiennent Kiev, s’est réunie. Selon le Premier ministre britannique Keir Starmer, les alliés de Kiev sont « déterminés » à intensifier la pression sur Vladimir Poutine « du champ de bataille à son économie de guerre ». Il a appelé à « achever le travail » sur l’utilisation des avoirs russes gelés afin de financer la défense ukrainienne.
La réunion à Londres s’est tenue en mode hybride : la Première ministre danoise Mette Frederiksen, son homologue néerlandais Dick Schoof et le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte étaient présents. Une vingtaine d’autres dirigeants –dont le président français Emmanuel Macron – étaient en visioconférence. Le président ukrainien avait d’abord été reçu en audience par le roi Charles III – leur troisième rencontre au Royaume-Uni depuis le début de l’année.